vendredi 2 janvier 2015

Urgence internationale: Besoin de vacances...

Hé oui!
Je recommence avec ma maladie des vacances. C'est incurable, probablement.
Et ces vacances sont inespérées, croyez-moi. Plus qu'inespérées, un véritable petit miracle dont j'avais certainement grand besoin.

Grosse première déception de 2015: Je devais aller au Brésil avec ma sœur cette année. Ouais. Mais je n'ai plus le budget qui était nécessaire pour le projet. Malheureusement, j'ai une salle de bain en ruine et il était plus que temps de la reconstruire, avant qu'elle ne nous fasse tous tomber malade à la maison. Ma salle de bain a pris l'entièreté de mon "budget Brésil". Je ne peux plus repousser l'échéance de la salle de bain. Vous savez, lorsqu'on ne veut plus inviter personne à la maison à cause de la fameuse salle de bain en ruine, ça sonne une cloche. 2015, c'est l'année du renouveau, en tout cas pour moi. Ça commence par un peu d'ordre dans ma maison, qui, bien que douillette, reste un projet à long terme... qu'il faut parfois faire avancer un peu.

Un voyage comme le Brésil, tel que ma sœur et moi l'avions envisagé, c'est 5000 à 6000 dollars par personne, et ce, sans luxe extrême. Parce que le Brésil, c'est de la distance, des vols internes, de hôtels que l'on doit choisir dans des quartiers sécuritaires, des transports qui doivent être planifiés à la minute près. C'est violent, le Brésil. C'est rough. C'est un pays merveilleux à visiter, mais qui ne se visite pas simplement comme ça. Il faut assurer sa sécurité. Il faut en profiter sans avoir à se tracasser à tout moment.

Et cette année, ben c'est la salle de bain. Il faut bien une salle de bain chez soi!

Mais j'ai besoin de vacances aussi. 2014 n'a pas vraiment été du gâteau, pour plusieurs raisons. J'ai besoin de m'évader un peu,  de prendre l'air, la poudre d'escampette.
Et à petit (très petit) budget.

Donc pas de Brésil cette année, mais ce n'est que partie remise.
Je retourne en Égypte, comme l'an passé. C'est l'anniversaire de 30 ans de ma bonne amie, dans très peu de temps. On voulait voyager ensemble à quelque part, mais elle aussi a un petit budget cette année. Elle n'a pas de salle de bain à refaire, mais avec tout ce terrorisme dans le monde, et ces révolutions, et ces guerres, il y a peu de touristes en Égypte depuis 2012. Lorsqu'on travaille comme guide touristique dans un pays en reconstruction, chaque jour est une nouvelle bataille. Chaque semaine est incertaine pour les revenus. Alors je me déplacerai. L'Égypte est pour moi une aubaine présentement. C'est peu cher, les hôtels sont abondants et libres, et mon amie a le temps de me tenir compagnie.

Je vais quand même faire escale à Istanbul environ une semaine (4 jours à Istanbul, deux semaines en Égypte, trois jours à Istanbul et retour au Québec).  Imaginez-vous donc qu'il s'agit ici non pas d'un choix lié à ma passion pour cette ville, mais bien parce que ma contrainte d'argent m'a menée à acheter le billet le plus économique (Merci au site Kayak qui m'a vraiment donné les meilleurs prix possibles). Je suis tombée sur un vol Montréal-Istanbul aller-retour pour 754$ CAN taxes incluses. Comme voler d'Istanbul au Caire est abordable, j'ai morcelé mon billet. J'Ai acheté Montréal-Istanbul-Montréal d'un côté, et Istanbul-Le Caire-Istanbul à part. Il faut toujours se laisser un tampon lorsqu'on procède ainsi, car si un des vols est retardé ou annulé et nous fait manquer un segment de l'autre achat, on perd notre argent. De là le "tampon Istanbul" de mes vacances. C'est le hasard qui a si bien fait les choses, bizarrement.
Il faut croire que cette ville m'est prédestinée. Je tente de l'éviter, mais elle m'attrape toujours!

Donc voilà le plan:

Vol de Mont-Joli à Montréal le 29 janvier.
Vol Montréal-Amsterdam-Istanbul sur KLM le 30 janvier (arrivée prévue le 31).
Vol Istanbul-Le Caire sur Egyptair le 4 février.
Vol Le Caire-Istanbul sur Egyptair le 18 février.
Vol Istanbul-Amsterdam-Montréal le 21 février.
Vol Montréal-Mont Joli le 22 février.

Trois semaines pile poil.
Un petit petit petit tout petit budget.
Je m'en sortirai pour environ le tiers du prix du Brésil, et je comble mon besoin d'escapade, en prime!

Et je suis déjà overbookée pour toutes les journées en sol turc. Je n'y suis que sept nuits. Et j'ai déjà des plans avec Erdi, Yunus, Ayhan, Emre, Ozlem et Ayse, Emel... Peut-être avec Nebahat si notre destin est de nous recroiser. Il est possible (mais pas encore certain) que mon amie Ailamari vienne me retrouver en sol turc. Ce serait cool. Ailamari est une charmante personne que j'ai rencontré en Égypte en 2009. Elle est Finlandaise, artiste et fort intéressante. J'aime m'entourer de gens passionnants.

Puis, en Égypte, je retrouverai Hend, Gaby, et tous les gens dont Hend m'a tant parlé, comme son amie Dalia, que je connais déjà sans l'avoir rencontrée.  Je vais passer le plus clair de mon temps au Caire, et je veux aussi aller à Alexandrie, une ville que je ne connais pas mais qui me semble bien agréable. Une ville en bord de Méditerranée, avec un peu de soleil pour me chatouiller le bout du nez.
Oui, c'est l'hiver en Égypte. Il fait froid... selon les standards de Hend. Pour moi, ce sera comme un gros printemps bien avancé. C'est suffisant.

Et pendant tout ce temps, une nouvelle salle de bain sera en construction chez moi! héhéhé.
Je me sauve des rénovations. Je me sauve de la poussière et du bruit... et je reviendrai dans le gros luxe! C'est le meilleur des deux mondes.

Je ne compte plus les fois où je suis allée en Turquie. Et ce sera mon troisième séjour en Égypte.
J'ai vraiment essayé d'aller ailleurs. J'aurais pu aller au Danemark visiter ma cousine, mais le simple arrêt en Scandinavie augmentait le coût de mon billet de 400 à 500 dollars. J'ai voulu aller au Maroc... mais le road trip marocain n'était pas possible pour mon amie Hend. Puis, il y a eu l'idée de Beyrouth, mais Beyrouth est un peu risquée pour le tourisme, ces temps-çi, à cause de l'Était Islamique qui flirte avec ses frontières.  Barcelone m'intéressait et j'avais trouvé un billet d'avion, mais j'ai trop attendu pour le réserver et j'ai perdu le prix avantageux. Rome et Londres sont toutes les deux trop chères pour moi. Bangkok me faisait perdre beaucoup de temps et les Égyptiens ne peuvent plus s'y rendre sans permis spécial (il ne faut pas perdre de vue que le projet de vacances incluait Hend depuis le début).
 Alors oui, Égypte et Turquie. Une zone confortable pour moi. Des cultures qui me nourrissent, qui me revigorent, qui me confrontent. J'aime être confrontée à moi-même, en fait. Les gens qui me connaissent le mieux savent que je ne suis pas un être statique. Je suis toujours en mouvance. Ma pensée d'aujourd'hui n'est plus l'ombre de celle d'il y a dix ans. C'est principalement grâce à mon engouement pour la trotte.

J'espère grandir encore un peu en février.

J'y suis presque.

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