Je tiens à vous faire un petite compte-rendu de nos aventures, car nous avons atteint les Météores (plus précisément le village de Kastraki) hier en fin de journée (vers 16h) après une longue journée de voyage depuis la ville de Corfu.
Nous avions réservé des billets sur un bus Corfu-Ioannina qui incluait aussi une traversée en ferry de 1h30 entre Corfu et Igouménitsa. Pendant la traversée, il s'est mis à pleuvoir très fort, tellement que notre bateau a pris du retard...
Lorsqu'on a repris la route, à Igouménitsa, on avait au moins pris 20 minutes de retard. Pas grave, qu'on s'est dit. Anyway, on n'avait aucune correspondance de réservée. Nous avons donc continué notre route vers Ioannina, bien câlées dans nos sièges en profitant de la vue splendide sur les villages de montagnes.
Par contre, nous nous sommes vite rendues compte que notre chauffeur, lui, n'aimait pas les retards. Il avait pris la décision (comme le bus était plein) de ne pas entrer dans Ioannina. Les seules personnes qui y descendaient étaient Pascale et moi, et une fille grècque. Il nous a donc carrément "dumpées" sur le bord de la route, à côté d'une lunetterie et d'une pharmacie, à l'entrée de la ville en nous expliquant dans son meilleur anglais: "Pour centre-ville, pour termius, prendre bus bleu ou taxi, 5 minutes voiture".
GRRRR...
C'est vraiment pas la première fois que je vois ça en Grèce. J'ai remarqué que lorsque le chauffeur doit simplement débarquer quelques personnes, il n'entre pas souvent en ville jusqu'au terminus. Il descend tout simplement ses passagers là où ça lui chante. Ça fait partie du charme incommensurable du système grec de bus, dont je vous ai déjà parlé dans un message précédent (ironie). Donc, Pascale et moi, on se retrouve en bord de route avec nos sacs, et je rage intérieurement: "Si le ?*&%&* de bus bleu ne passe pas dans 2 min, j'appelle un &*&?(?T de taxi". Devinez ce qui est arrivé: C'est ce que j'ai dû faire. La petite pharmacienne nous a appelé un taxi et on s'est rendues au terminus ainsi. Dieu merci, parce que c'était quand-même à plusieurs km. On a donc pu acheter nos billets pour Kalampaka (Météores). Bonne nouvelle: cette fois on avait un bus diect ! Youpiiii ! Mauvaise nouvelle: on devait attendre 2h45 avant de le prendre. On avait probablement loupé le premier bus vers Kalampaka, à cause du retard du bus et de notre mésaventure sur le bord de la route.
Double GRRRR...
C'était triste de quitter Corfu. Par contre, la route entre Corfu et les Météores est fabuleuse ! Et les Météores le sont tout autant. Notre hôtel est super confortable, pour un prix très raisonnable, et on a le cable, donc on peut continuer de suivre Kismet, notre merveilleux téléroman turc avec le beau bonhomme dedans (on adore! Et comme ça passe pendant la sieste grècque, on peut se permettre de le regarder sans perdre nos journées. Yay ! Dommage qu'on quitte la Grèce bientôt; on ne pourra pas connaître la fin... Snif snif)
Ce matin, nous avons décidé de visiter trois des sept monastères des Météores. La jeune dame qui travaille à l'hôtel nous avait conseillé de prendre un taxi jusqu'en haut, au Grand Météoron, et ensuite de descendre le chemin à pieds jusqu'à Kastraki, ce qu'on a fait. On aurait pu en visiter plus, car six des sept monastères étaient ouverts, aujourd'hui. Mais on voulait profiter du village aussi, d'une bonne bouffe tranquille. On s'est donc contenté du Grand Météoron, de Vaarlam et de Roussanou, qui étaient tous les trois sur notre route.
Quand on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est pas toujours vrai, mais aujourd'hui, ce fut le cas. On était relativement tôt au Grand Météoron, ce qui nous a permi de le visiter de fond en comble sans trop d'encombrement. C'est après que les groupes se sont pointés sur notre chemin. Principalement des charters remplis d'Allemands qui prenaient beaucoup de place, comme toujours.
Il y avait de quoi en sacrer un coup. À Roussanou, il y a une toute petite chapelle (les chapelles des monastères sont épatantes) et je vous jure que quinze personnes en même dans cette chapelle, c'est déjà beaucoup de monde. Les Allemands, eux, y entraient à 40, si c'est pas plus ! Et ils y restaient longtemps, sincèrement. Pascale était à veille de les égorger, carrément.
Quand les charters arrivent, on voit des gens grimper partout, prendre des photos là où c'est interdit, jeter des ordures dans des endroits qui sont tout sauf une poubelle.
Triple GRRRRR...
Non mais, chose, tu sais pas lire où quoi ? Ou t'es rien sans ta bonne femme de guide qui hurle parce que tu fermes pas ta gueule dans un endroit où c'est écrit "no noise please" ??? Me semble que c'est pas compliqué à comprendre, en plus c'est écrit dans tout plein de langues.
Une chance que la beauté des lieux était à nous couper le souffle. Il n'y a rien à dire de plus. WOW !
Demain, on part déjà vers Thessaloniki, pour notre dernière nuit en Grèce. On part à Istanbul le 29 Septembre, et le départ risque d'être triste, même si j'adore Istanbul. C'est quand-même un des endroits qui faisait partie de mon voyage de noces. :o)
Je compte bien le faire découvrir à Pascale, en espérant qu'elle l'aime autant que moi !
On commence donc le décompte final. Ça passe vite, des vacances, quand on se plait entièrement quelque part.
Je vous souhaite une bonne semaine !
xxxxx...
Vue depuis Grand Météoron
Magnifique coup d'oeil sur la campagne environnante
Vue sur Kastraki, depuis Grand Météoron
L'intérieur d'un des Monastères
Petit chat qui fait dodo sur un auvent au Grand Météoron
Vue sur la vallée
Village de Kastraki
La route sinueuse qu'on a descendue à pieds
Superbe région !
Monticules rocheux
Mes amis chats et moi (trop mignons !)
Roussanou
Roussanou
Roussanou
Vaarlam
Vie de basse-cour à Kastraki
Pascale, posée au Grand Météoron (avec son ticket dans sa jupe monastique)
Yassas!
C'est très,très beau et que dire des paysages!
RépondreSupprimerbises xxx
Breathtaking landscape! The rock formations are so cool...
RépondreSupprimerI envy you your trip to Istanbul, it is on our to-do-list.
Have fun! Love, Elisabeth