dimanche 21 novembre 2010

Budget !!!

Encore à la demande générale, je vous donne quelques trucs pour bien établir votre budget en préparant un voyage.

Premièrement, il faut cibler ce que l'on veut. Est-ce qu'on veut faire un voyage d'aventures, de repos, de luxe, un peu de tout ça, très préparé, peu préparé ???
Un voyage d'aventure sous-entend qu'on a un petit budget pour les hôtels. Un voyage de repos sous-entend qu'on va investir ce qu'il faut pour décrocher, mais qu'on va se déplacer peu. Un voyage de luxe ne sous-entend rien; le luxe, ça dit tout. Préparer son voyage = moins de tracas du côté des hôtels, et plus de temps pour les visites. Un voyage peu préparé = plus de tracas pour les hôtels, et être prêt à sacrifier quelques heures par jour pour s'organiser sur place.

Deuxièmement, il faut magasiner son billet d'avion longtemps d'avance, même si on ne l'achète pas tout de suite. Il faut comprendre que le concept de haute-saison / basse-saison est beaucoup plus variable qu'on pense, et qu'il ne faut pas seulement penser à la destination où l'on va, mais aussi à la période des vacances. On peut être en basse saison à destination mais en haute-saison au départ.
EX: L'Inde. Un billet d'avion en Inde peut énormément varier. Évidemment, pendant la mousson (notre été-automne), les prix sont plus bas, car c'est la basse-saison là-bas, et la basse-saison ici (les Canadiens vont en Europe et aux USA en été, pas en Asie). La haute-saison en Inde commence fin automne-début décembre. Si on décide d'Aller en Inde dans le temps des Fêtes, il faut comprendre que non seulement on est en haute-saison en Inde, mais aussi au Québec, car beaucoup de gens voyagent pendant les vacances de Noël. La rareté des places libres fait de ce fait monter les prix. 
Pour les voyages dans le Sud, la basse saison à destination est habituellement la période des ouragans. La haute-saison est habituellement l'hiver et le printemps. Souvent, des gens attendent à la dernière minute pour réserver un voyage dans le Sud. C'est correct. CEPENDANT, il faut comprendre que la rareté fait encore ici monter les prix. Si on a eu un terrible été sans soleil, dites-vous qu'il n'y aura pas de vrais "dernière minute", car les Québécois ont tendance à aller récupérer le soleil manqué dans le Sud, suite à un mauvais été. C'est comme ça !

Troisièmement: la durée de votre séjour. Plus vous avez de temps, plus vous allez éponger le coût de votre billet d'avion. Ainsi, même si un billet d'avion est cher, si on part pour trois semaines, on peut facilement faire un voyage à prix raisonnable (tout dépendant de la destination, évidemment).
Ex: Je pars en Grèce 1 semaine en moyenne saison: 1200 $ l'avion + 100 $ la nuit d'hôtel. En partant, on est près d'un gros 2500 $ avec la bouffe, pour une semaine.  Si on fait la même chose, mais qu'on part 3 semaines, on considère ici que le prix ressemble plus à 1000 $ par semaine, incluant l'avion, car on a épongé le coût de l'Avion sur 3 semaines au lieu d'une. L'hôtel et la bouffe coûtent aussi cher, mais comme on part plus longtemps, ça fait moins mal.

Quatrièmement: Le coût de la vie à destination. Un billet d'Avion de 2000 $ peut sembler rebutant. Cependant, si le coût de la vie à destination est hyper bas (ex: Asie du Sud-Est, certains pays africains, etc.), on peut s'en sortir à bon prix quand même, si on part assez longtemps pour éponger le coût de l'avion. Ex: en Indonésie, on peut manger pour 1$ par repas. Et quand je dis manger, je veux dire, très bien manger. Dans les restos de luxe, je m'en sortais, à Bali, pour un gros 10 $, incluant bière, entrée, dessert et plat principal.

Cinquièmement: Les impondérables. Plus on part désorganisé, plus il faut prévoir un fond d'urgence. Il faut un minimum de 250 $ en fond d'urgence, quand on organise soi-même son voyage. Pourquoi ? Tremblement de terre, attentat terroriste, grèves, faillites, etc. Bref, tout ce qui peut faire qu'on doive bifurquer de notre ittinéraire, ou qu'on doive rester plus longtemps que prévu à destination.  Il faut être capable de payer une chambre d'hôtel et de manger pour quelques jours, au moins.

Partir en backpack ne signifie pas qu'on doive dormir dans un hôtel sale ou pas équipé. Nenon. Partir en backpack signifie qu'on aime un certain mode de vie, voilà tout. Il est important de savoir d'avance à quoi ressemble le prix des hôtels du genre qu'on veut, même si on décide de réserver sur place. Important de savoir aussi combien coûte un taxi, combien coûte un resto, habituellement. Il faut aussi cibler les incontournables, les trucs qu'on veut absoluement voir, et se garder les sous nécessaires pour y aller. Sinon, on peut abuser un peu trop du magasinage, et se retrouver sans le sous.

Bien important de vérifier si des guichets automatiques sont accessibles, et si on peut payer avec des cartes de crédit sans risque. Dans plusieurs pays d'Afrique, notemment en Éthiopie, dès qu'on sort des villes, il faut payer cash. Ça veut dire une chose: Prévoyez-le dans votre budget ! Il faut du liquide, dans certaines destinations ! Même principe si vous allez dans des lodges, dans les forêts tropicales (Brésil, Pérou, Costa Rica, Panama, etc.)... Dans ces endroits, il n'y a pas de guichets automatiques, et le coût de la vie est hyper cher ! Une bière coûte les yeux de la tête, car tout est acheminé par les rivières (bouffe, boisson, papier cul, huile à chauffage, etc.)

Je dois vous dire qu'on peut aisément aller partout sur la planète un gros deux-trois semaines pour 3000 à 4000 $, si vous aimez les hôtels simples et propres, sans trop de flafla. Pour ma part, je calcule un budget de 1000$ par semaine par personne, incluant la bouffe, les visites, les hôtels, les transports locaux, l'avion, le tip, et quelques babioles achetées sur place. Par contre, je peux dépasser, si je décide sur place de magasiner plus que prévu. Le magasinage est un choix personnel non obligatoire. Il faut toujours comprendre que plus on achète, plus c'est cher. On a souvent l'impression qu'une destination est chère, mais dans les faits, c'est notre abus de magasinage qui fait augmenter la facture. On a donc une vision erronée de l'endroit où l'on vient d'aller.

Je vous souhaite de très beaux voyages, selon vos goûts et bien entendu vos moyens, chers lecteurs. Faire cet exercice de planification exige qu'on y consacre un peu de temps, qu'on magasine en ligne, dans les agences de voyages, qu'on cible ses priorités, etc. Mais c'est très satisfaisant de rester dans sa plage de prix !

samedi 13 novembre 2010

Blog du voyage en Égypte...

J'ai retrouvé le lien du blog que Mimi et moi avons fait lors de notre voyage en Égypte.

voyagemimimarie.blogspot.com

À vous d'aller voir et vous bidonner ! :o)
C'est bourré de fautes, soit dit en passant.
Mise en contexte: Nous étions la plupart du temps installées sur des PC configurés bizarrement, et l'internet était tout le temps en panne. Et lent ! Une tortue aurait fait plus vite ! Oh la la !

Mais vous serez compréhensifs; le but de la page était de vous amuser, pas de vous faire une leçon de bon français.

mardi 12 octobre 2010

Voyager en sécurité

À la demande générale (parce qu'on me questionne tout le temps à ce sujet), voici les meilleurs trucs que je peux suggérer pour voyager en toute sécurité.
Un vrai backpacker ne part JAMAIS vraiment à l'aveuglette. Il faut préparer son voyage en partie d'avance, pour éviter les embrouilles. Ce conseil n'est pas de moi; il est disponible sur tous les sites sérieux de backpack.

1) Prendre connaissance des alertes de sécurité du pays ou des pays prévus AVANT d'acheter ses billets d'avion. Le gouvernement canadien a un site web très détaillé qui parle des principales embrouilles dans chaque pays, et c'est mis à jour au quotidien. Lorsqu'un conseil ou un avertissement parait sur ce site, faire des recherches plus approfondies.

Site du gouv. canadien: http://www.voyage.gc.ca/index-fra.asp
Site du gouv. français: http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/
compagnies aériennes interdites de vol: http://ec.europa.eu/transport/air-ban/list_fr.htm
Département d'état (USA) : http://travel.state.gov/travel/cis_pa_tw/tw/tw_1764.html


2) Bien comprendre qu'on ne peut pas toujours décider à la dernière minute de son ittinéraire. Plusieurs pays exigent une copie de l'ittinéraire complet à l'entrée, avec la liste d'hôtels déjà réservés et l'adresse de chaque hôtel.  Aussi, il faut comprendre qu'il n'est pas toujours sécuritaire de réserver sur place ses hôtels.

Un exemple ? L'Amérique Latine au complet n'est pas sécuritaire du tout. Le gouvernement canadien, le gouvernement français, le gouvernement américain et même les gouvernements locaux (ex : Pérou, Costa Rica, Honduras, Vénézuela, Guatémala, Mexique) suggèrent TOUS d'être hyper prudents, car la violence est un problème majeur. Dans tous ces pays, on ne peut pas circuler seuls librement après 18h le soir, on ne peut pas aller dans tous les quartiers sans mettre notre vie en danger, et il faut TOUJOURS être deux lorsqu'on retire des sous dans les guichets automatiques (idéalement, le faire dans les guichets à l'intérieur des banques).  

Un autre exemple? MOn voyage en Grèce. La Grèce est sécuritaire, facile d'accès, et en général, on peut facilement y improviser sur place un itinéraire. CEPENDANT, suite aux grèves qui sévissent depuis un an, le gouvernement grec a mis des mesures en place pour aider le touriste, et un de ses conseils principaux, c'est de réserver TOUS les hôtels d'avance, quitte à changer d'idée ensuite. C'est logique, et c'est surtout prudent.

Bon, certains d'entre vous vont dire: "L'Aventure, c'est l'improvisation, c'est l'impulsion". En fait, c'est une fausse impression qu'on a. L'important, dans l'aventure, c'est la liberté de mouvement. Or, le fait d'Avoir un hôtel réservé ne nous empêche aucunement de changer nos plans sur place, suite à de belles opportunités.

3) Réserver dans de petits hôtels. Le service y est meilleur, et c'est souvent moins cher.
4) Ne pas trimbaler son passeport sur soi dans les pays du tiers-monde. Il faut choisir un hôtel qui offre le service de coffret de sûreté, et trimbaler une photocopie. Les vols de passeport sont plus commun qu'on pense.
5) Ne jamais boire l'eau du robinet. Même les Parisiens ne boivent pas de leur eau ! ah ah ah !
6) Toujours voyager avec un antibiotique à portée de main. C'est le meilleur ami du voyageur, dans bien des cas.
7) Voyagez léger: faites faire votre lavage sur place !!! Ça ne coûte pas cher, et c'est efficace.
8) Ne jamais prendre pour acquis qu'il ne fera pas froid, même dans les Caraïbes. Un chandail ou une petite veste, et un foulard en cotton, c'est pratique.
9) Les femmes doivent se rappeler qu'elles sont des femmes. La plus garçon manqué d'entre toutes n'est pas moins femme pour autant. Les voyous, eux, le savent tout de suite. Voyager en temps que femme seule n'est pas un problème, mais il faut des précautions supplémentaires. Il faut principalement mieux organiser ses déplacements. Pensez à porter une alliance, dans certains pays. C'est très bien vu.
10) Ne jamais garder tout son argent au même endroit ! Ça va de soi !!!! De là, l'importance de plannifier un peu. Il faut connaitre le coût des choses qu'on veut voir dans la journée. Si je veux aller dans tel ou tel site, et que je sais d'avance que ça coûte 10$ par site, je ne vais pas en traîner 200 sur moi pour rien ! Il faut prévoir des sous pour les transports, pour manger et boire, pour les entrées et pour des achats improvisés, mais si on traîne sa fortune à chaque fois, on l'expose aussi à chaque fois. N'oubliez pas ça !
11) Un peu d'humilité ne fait pas de tort. Dans les pays pauvres, étaler notre "richesse" n'est pas une bonne idée du tout.  Ne me demandez pas pourquoi, c'est évident. Si vous ne comprennez pas ça, ne voyagez pas.
12) Voyagez propre. Utilisez du savon bio, évitez le suremballage inutile, et pensez à choisir des hôtels qui favorisent l'environnement (économie d'eau, etc.) Vous allez vous dire: "Ouin. Mais c'est déjà tellement pollué, mon geste ne parraitra pas"... Là n'est pas la question. Il faut prêcher par l'exemple. Ces petits gestes peuvent aussi devenir votre quotidien à la maison, vous savez.
13) Attention de ne pas encourager les mandiants. Plus on va dans des coins pauvres, plus il y a de gens qui quêtent. N'oubliez pas ceci: leur donner des sous ne règlera pas le problème de pauvreté. Surtout si on en donne aux enfants. Plus les touristes donnent, plus les gens quêtent. Donnez plutôt des sous à des organismes locaux qui eux travaillent activement dans la rue. Votre don sera utilisé dans des projets qui aident plusieurs familles et qui contribuent à l'amélioration continue des conditions de vie de ces gens.
14) N'oubliez pas qu'il faut donner parfois un pourboire, en voyage. EN règle générale, dans la plupart des pays, c'est entre 10 et 15 %. En Turquie, ex: c'était 10%.  Il ne faut pas oublier de donner un pourboire lors d'un service rendu (ex: un homme porte notre sac, etc.) Il ne faut pas penser en dollars ou en euro, quand on donne du pourboire !!! EN Inde, une course peut coûter 2$ en cycle rickshaw. Les Nords Américains avons tendance à donner 1 $ de pourboire !!! Ça fait un prorata de 50% !!!! Vous allez dire: "oui, mais le pauvre monsieur, il ne gagne presque rien!"... Effectivement, mais donner un trop gros pourboire contribue à l'inflation des prix, dans les endroits plus touristiques, et c'est le peuple qui n'a plus le moyen de s'offrir la course, par la suite. EN Inde, c'est particulièrement vrai. à Varanasi, par exemple, dans certains secteurs, on voit parfois des conducteurs de rickshaw refuser de prendre des Indiens, car le touriste à côté paie mieux.  La règle en Inde, c'est pourtant 10% de pourboire !!! C'est ce qui est bien vu ! On pense bien faire, mais on nuit à une société entière sans s'en rendre compte.

Au fait, pour les taxis, la règle est différente. Si le taxi fonctionne au taximètre, on peut donner un pourboire. Si le prix est négocié d'Avance, on peut considérer que le chauffeur se prend déjà une quote, donc on donne si on veut, c'est notre choix, dans ces cas.

15) La négociation est un jeu, pas quelque chose de sérieux ! Le coût et la valeur sont deux choses différentes. Si on doit négocier un prix, on peut commencer en offrant le tiers demandé, ou la moitié, c'est selon. Vous verrez bien si le vendeur baisse beaucoup ou non, dans ses contre-offres. Cependant, ne soyez jamais agressif en négociant. Le vendeur peut avoir l'impression que vous le prenez pour un voleur, et il sera moins enclin à vous accomoder sur le plan du prix. Négociez avec le sourire. Personne n'est obligé d'acheter. Si on vous offre du thé pendant la négociation, acceptez. C'est un très bon signe. Un vendeur ne vous vendra jamais sa marchandise à perte. S'il ne veut plus négocier, c'est parce qu'on est allés trop loin. N'oubliez pas que parfois, on gratte pour un ou deux dollars. Le vendeur n'a pas à céder tout le temps, nous aussi on doit le faire !

16) Couvrez-vous dans les mosquées, les monastères, les temples. Pas de cuir dans les temples jains, en Inde, et on doit couvrir sa tête (hommes comme femmes) dans les temps sikh. Dans les monastères, les femmes doivent couvrir leurs jambes. Dans les mosquées, les femmes doivent couvrir les cheveux, les bras et les jambes. Les hommes doivent couvrir les bras et les jambes aussi. ON doit marcher pieds nus. Dans les églises, les hommes doivent se découvrir la tête. Chaque lieu a son code vestimentaire. Dans les temples bouddhistes, on fait un don. Dans les mosquées, on peut aussi faire un don ou donner un pourboire à la personne qui surveille nos chaussures. De là l'importance de se préparer avant de voyager. C'est bien beau l'improvisation, mais jamais au détriment du peuple qui nous reçoit. D'Ailleurs, on s'attend au même respect de nos coutumes, lorsqu'ils nous visitent. On l'a bien vu avec la crise des accomodements raisonnables.

17)  ON n'utilise pas de flash dans les temples, églises et mosquées. D'ailleurs, avant de prendre la photo de quelqu'un, on demande la permission. Certains peuplent chargent un montant pour qu'on les prennent en photo (ex: les gens de Taquile, au Pérou)... C'est NORMAL ! Ils vivent du tourisme, et leur travail, c'est de se promener en costume tradditionnel pour que les touristes trouvent ça beau. Ils passeraient leur journée à se faire photographier, sinon ! À nous de décider si on veut payer ou pas. De mon côté, je n'y vois rien de malsain, tant que le tout est établi au début. Que tu paies pour photographier des madames en costume d'Antan au Village Acadien de Caraquet (on paie son admission, après tout) ou que tu paies une dame en costume tradditionnel sur son île pour qu'elle accepte la photo, c'est pas mal la même chose. N'oubliez pas qu'on se ressemblent plus qu'on le croit, à prime abord.

18) Les parcs nationaux sont dispendieux partout dans le monde, et on doit suivre des règles strictes. Il faut ramasser ses déchets dans un sac, ne pas y entrer avec des aliments sucrés qui feraient la joie des insectes, et prévoir beaucoup de sous, car on est souvent obligé d'y prendre un guide local (comme en Amazonie) et il n'y a pas de guichet automatique sur les lodges. Aussi, la nourriture est très très chère sur les lodges, car elle est souvent acheminée par petits bateaux dans des convois, et le transport dure des heures. Une boisson gazeuse peut donc se vendre 5 à 7 $ !

19) Toujours avoir du papier cul avec vous. Vous serez très heureux de votre précaution quand vous allez tomber sur une toilette turque (trou dans le sol) ou quand vous serez au resto dans la toilette et que vous vous rendrez compte qu'ils n'en ont pas, comme en Inde, où la main gauche sert à se torcher le derrière, et la droite sert à tout le reste.

20) Toujours prévoir un plan B. Car une journée de pluie peut carrément gâcher votre plaisir, si vous ne l'avez pas envisagée.

21) Dernier mais non le moindre: Si vous ne connaissez pas les rouages du web, en ce qui a trait aux réservations de billets d'avion, trouvez-vous un agent de voyage digne de confiance. Quand je dis : Digne de confiance, je veux ici signifier qu'il faut que vous choisissiez quelqu'un qui comprend votre besoin. Un agent de voyage vous fournit un service clé en main. Il vous conseillera sur bien des choses. Le web n'est pas assez économique pour vous priver d'un agent de voyage lorsque vous vous sentez insécure. J'ai moi-même fait affaire souvent avec différentes agences, au Québec comme ailleurs. Je m'organise assez bien seule avec le web, cela dit, mais j'ai maintenant pas mal d'expérience. Soyez logique, et osez l'agence si vous pouvez retrouver le sommeil suite à cette décision.

Voilà.  Ce sont mes trucs principaux. J'en ai plusieurs autres, mais ceux-là, je les vénère tout particulièrement, car ils ont fait leurs preuves, pas seulement pour moi, mais pour plusieurs amis backpackers.
Bien entendu, ça s'applique tout dépendant de votre destination. Pas besoin de tout ça si vous allez vous balader en France 3 semaines ! Ni aux USA ! Mais dès qu'on sort un peu de notre zone de confort, croyez-moi, ça s'applique presque à tout coup. 
Ah oui ! Dernier conseil: Ne faites confiance qu'à vous-même en voyage. Ne confiez pas votre sécurité à quelqu'un d'autre en pensant que tout baigne. On n'est jamais mieux servi que par soi-même !

Et sur ce, bon voyage !

samedi 2 octobre 2010

Rétrospective... déjà !

Bonsoir!

Pascale et moi sommes sur notre dernière ligne droite avant l'aéroport. Il nous reste trois heures pour profiter de notre chambre à l'Hôtel Sebnem. Snif snif ! C'est terriblement difficile de penser que tout ça est déjà fini. J'ai pris tellement de temps à préparer ce voyage, et il a passé comme un coup de vent.
Notre dernière journée en Turquie s'est passée en magasinage (bijoux !!! Beaucoup de bijoux!) et à boire du thé. Plusieurs verres de thé, en fait. Dès ce matin, je me suis fait arrêtée dans la rue par un marchand qui m'a dit: "hollywood style" en pointant mes chaussures jaunes et mon t-shirt de velours.  "Hollywood, you deserve an apple tea", qu'il me dit en riant. Il m'a fait entrer dans sa boutique avec Pascale, nous a offert le thé, ne nous a pas du tout parlé de sa marchandise. Il voulait simplement nous faire plaisir... et nous présenter THE commerçant par excellence, le très volubile Halim, son neveu, un mec de mon âge qui a une boutique de bijoux. Mais quels bijoux ! Ils étaient tous sublimes et uniques ! Alors, "Hollywood style" alias moi a fait la journée de Mr. Salim, un cruiseur né, soit dit en passant. Un des plus roucouleurs que j'ai eu la chance de découvrir en Turquie.
En fait, si je compte le thé offert par le très gentil Mustafa (un restaurateur sympa que je connais depuis deux ans), j'ai bu gratuitement 5 thés aujourd'hui, et j'en ai refusé tout autant, parce qu'à un moment donné , on doit aussi faire autre chose que boire du thé. Comme fumer la chicha, entre autre. (hé oui!)
Nous avons changé de bar à chicha, cet après-midi, et le proprio du bar nous a jasé ça pendant une bonne heure. Il a pris Pascale sous son aile pour lui montrer un peu de turc et on a bien rigolé. Il était tout simplement gentil, ce Philippe (c'est pas son vrai nom, by the way). Et sans mauvaises intentions. Pascale sait maintenant très bien dire bonjour, bonsoir, comment ça va, s'il vous plait, merci en turc..
Ce soir, on se repose, on a regardé Twilight en turc à FOX Turquie.

Il est temps de faire une mini rétrospective de notre voyage, en fonctionnant par points:
1) La grande hospitalité grècque !! Wow ! Sincèrement, c'était fabuleux ! On était traîtées comme des reines ! Des clins d'oeil, des mots gentils, beaucoup d'explications lorsqu'on en avait besoin... Décidément, les Grecs sont relaxes, mais efficaces à leur manière ! hé hé
2) Pet de vro (ou 5 euros). On a tellement cherché à comprendre ce morceau de phrase !!!
3) Des beaux bonhommes partout !!! Bon, pour nos chums qui vont lire ceci: Pas de craintes, on a été très sages... mais sachez qu'on n'est pas aveugles pour autant. hi hi hi
4) Soleil, soleil, soleil-leil... Une journée et demi de pluie en tout et partout, sur 24 jours ! Inutile de vous dire qu'on a adoré ce charmant détail.
5) Les belles rencontres ! Panos, les frères Zotos, les charmants hôtes du Dellas Hôtel, les p'tits gars du Sebnem, et bien d'autres ! La liste est longue .
6) La bouffe ! Miam miam miam ! Autant à Istanbul qu'en Grèce, on a mangé divinement à tous les jours. Moussaka, tavuk shis, souvlakis, gyros, poisson grillé, baklavas, confitures maison, tyropitas, börek, houmous, loukoums, salades, güvec, glace au mastic ...  ô que ça va nous manquer, tout ça !
7) La conduite en fou des Grecs, qui ne regardent pas où ils vont !
8) Le système de bus KTEL, compliqué à comprendre, et si simple en même temps.
9) Le linge !!! Dieu qu'il y a de belles opportunités d'achats ! Surtout en Grèce (Thessaloniki, Athènes, Sparte et Mykonos)... On veut revenir avec du cash.
10) Le coût de la vie.  La culture est carrément démocratisé, en Turquie comme en Grèce. L'accessibilité à la culture fait que tout le monde en profite. eX: à Istanbul, il y avait tout plein d'activités gratuites de culture, et les écoles y allaient. ON a vu des classes complètes à Topkapi, entre autre. Même chose dans les sites grecs.
11) Les téléromans turcs !! On a suivi assidument Kismet pendant tout notre séjour en Grèce (parce que les Grecs sont fanatiques des téléromans turcs).On aime tellement qu'on va se télécharger la musique du téléroman, en revenant à la maison. Pascale ne pensait jamais apprécier autant un truc télévisé sans avoir de repères en français ou en anglais.
12) Les tactiques de cruise. On en a vu de toutes les couleurs, et on a ri en masse. Y'a pas de limites à l'imagination en Turquie. Les Grecs sont beaucoup plus sobres pour la cruise, mais ils sont tout autant excellents. Pour les célibataires, voici mon conseil: Si vous aimez les hommes grands, allez en Grèce. Si vous aimez les hommes petits, allez en Turquie (quand je dis petit, je veux dire PETIT , du genre 5'6" ou moins. Les turcs sont des nains, carrément! Y'a rien à y comprendre. C'est leur génétique, tout simplement)

Nos endroits préférés, de 1 à 5:

Pascale:
1) Athènes
2) Paleokrastitska
3) Météores
4) Mystras
5) Istanbul

Marie-Eve:
1) Istanbul
2) Mystras
3) Mycènes
4) Météores
5) Nafplio

En fait, c'est pas possible de faire un top 5. Parce qu'on aimerait le changer à chaque seconde. Donc ne vous fiez pas à nos listes (très mauvaise idée).

Il reste tant à voir en Grèce: Delphes, le Mont Olympe, Santorini, Crète, Karpathos, Chios, Rhodes, Paros... et la liste continue.
Voilà !
Je vous laisse là-dessus.
Jusqu'à un prochain voyage, bientôt si possible !

Ce fut un plaisir de vous narrer notre épopée de trois semaines et des poussières. Au plaisir !

Marie-Eve (et Pascale, par la bande)

vendredi 1 octobre 2010

Pascale a le rhume...

Hello !

Pascale à le rhume. Vous savez, un bon rhume d'air climatisé d'avion. Un truc qu'on attrape seulement en voyage. Éric l'a déjà, Mimi l'a déjà eu, je l'ai déjà eu... C'est à son tour.
Pascale avec un rhume, c'est la patience incarnée (ironie)... Avec moi ça va, je l'endure (ah ah ah ! ) mais ces pôvres croisiéristes en ont pour son rhume, c'est la cas de le dire. Maudit qu'elle les hait ! Elle les haïssait déjà, mais là, c'est le comble.
Surtout qu'un merveilleux contingent d'envion 1500 croisiéristes de la Cunard (vous savez, la compagnie du Queen Mary II) faisaient la file pour entrer à Topkapi juste avant nous.
Ô !! Quelle chance inouie !

Ça poussait, mes amis, croyez-le sur parole ! Pis ça dépassait aussi. Pascale a visité les salles du trésor du Sultan avec un coude dans l'cul (ou une sacoche...) Par contre, on était pas les seules à bout de nerd dans les longues files d'attente... Une genre de Chinoise (on n'a pas encore décidé de l'éthnie) derrière Pascale a bien compris son grognement guttural assassin envers les Cunardistes (du genre GRRRRRRR) et a pris l'iniciative d'aller "caller" quelques touristes qui dépassaient, au grand plaisir de Pascale.

Les achats de Pascale pour la journée: Kleenex + 1 paquet de gomme à la  menthe, faute de trouver des Halls.
Non mais, ils sont vraiment détestables, ces groupes de 200 personnes ! Si j'avais pas modéré Pascale avec mes conseils maternels (relaxe, slaque tes hormones, y'a pas plus de monde que d'habitude, respire par la bouche- le nez étant bloqué - avale ta salive - elle bavait presque-), elle se serait fait jeter dehors de Topkapi par les beaux p'tits policiers turcs (maudit ! C'est ça qu'elle voulait, j'viens de catcher... joke. lol) à cause de ses montées de violence soudaines.
En plus, on se trouvait dans des salles pleines d'épées, donc il aurait pu y avoir du sang, oui oui ! (méchant danger!)
En résumé, on a quand même maximisé notre journée en visitant Ste-Sophie, Topkapi et Sultanhamet Camii (mosquée bleue).
J'ai même pu rayer quelque chose de ma "to do list" : manger une glace au mastic. Miam pour moi, ark pour Pascale qui a trouvé ça dégueu.
Ce soir, il y a un spectacle en plein air gratos derrière Sultanhamet Camii et un vendeur nous a indiqué qu'on avait le droit d'y aller, que c'était pas juste pour les Turcs. Gooooood ! On va aller se pointer le nez (le nez morveux pour Pascale) dans l'coin, et on bouffera probablement un döner Kebab sur le pouce. Si ça ne nous plait pas, on retournera fumer le narghilé comme hier soir.
Demain est notre dernière journée à Istanbul, on prend l'avion dans la nuit de demain (3h00 du matin à l'aéroport, le 3 octobre). Snif snif ! C'est trop court !
Ah oui, j'oubliais !
J'ai eu de la belle visite à l'hôtel ce matin. Ma belle Nina, que nous avons connu Éric et moi à notre voyage de noces, s'est pointée le nez à notre chambre pour me faire un tata rapide. Elle était de passage à Istanbul pour 1 journée seulement (aujourd'hui). Elle avait guidé un groupe de backpackers autour de la Turquie jusqu'à hier soir et repartait demain matin avec un autre groupe pour 1 semaine seulement, avant d'aller rejoindre son mari en Syrie (Nina, c'est une néo-zélandaise qui a d'abord emménagé au Caire, et a commencé à travailler pour INtrepid travel au Moyen-Orient. Elle a fait cette vie-là quelques années - Égypte, Turquie, Jordanie, Syrie, Yémen, principalement, comme guide pour backpackers, jusqu'à ce qu'elle rencontre l'homme de sa vie en Syrie et l'épouse. Elle vit présentement à Aleppo en Syrie et prend quelques contrats comme guide pour Intrepid Travel par année, pour le plaisir.)  . J'étais très contente de la voir, même si ce fut court et touchant. On s'était presque vues aussi au Caire, mais elle avait prolongé d'une semaine son séjour au Yémen, et je l'avais manqué de quelques jours.  C'est ce qui prouve que le monde est petit, quand-même.
Je vous laisse sur quelques photos de croisiéristes (joke).
Bises xxxxx...

Pascale fume le narghilé pour la première fois

P'tit déj au Sebnem... Miam miam

miam miam miam (J'suis contente, là!)

Ste-Sophie

Mosaïque byzantine à Ste-Sophie

Sultanhamet Camii : tombe des Sultans

Nous, à Sultanhamet


Palais de Topkapi


Sultanhamet Camii

Ste-Sophie

Sultanhamet

Sultanhamet

À droite du pont = L'Asie
À gauche du pont = L'Europe

jeudi 30 septembre 2010

My God, my God, my God !

My God ! My God ! My God !
C'est probablement ce que s'est dit Pascale après avoir découvert que les Turcs sont encore plus "cruiseurs" que les Grecs.

Nous sommes à Istanbul, et nous avons trois belles journées complètes à passer ici avant de retourner au bercail. Ça nous laisse beaucoup de temps pour flâner, ça !
Le plan de match pour aujourd'hui était d'aller visiter la Citerne Basilique (sur Yerebatan Caddesi) et ensuite de filer au Grand Bazar et au Bazar Égyptien (et partout oû les rues sinueuses de la Corne D'Or pouvaient bien nous mener, car on s'y perd vraiment facilement, mais comme tous les chemins mènent à Rome... on s'y retrouve aussi, forcément.

Les Trucs sont des commerçants. Lorsque les prix ne sont pas écrits (et même parfois quand ils le sont), il faut s'attendre à négocier, et eux s'attendent aussi à ce qu'on le fasse. C'est un p'tit jeu de palabres, d'argumentations et de séduction (surtout lorsqu'une femme négocie un truc à un marchand mâle... Oh ! Tiens donc, nous sommes des femmes, justement! hé hé!). Le jeu prend fin lorsqu'on le marchard et le client sont satisfaits, ou décident de ne pas faire affaires. 
Je reprends ici une phrase du film : "Confessions d'une accroc du shopping" qui dit: "Le coût et la valeur sont deux choses bien différentes". La valeur que je donne à un objet va me permettre d'établir un prix, qui sera peut-être trop haut, mais ici, c'est pas important.
À noter que le magasinage au bazar est assez cher, dans la mesure où c'est un coin touristique. Par contre, il ne faut pas éviter d'y aller pour autant, car le jeu des négoces est hyper agréable, lorsqu'on ne le prend pas trop au sérieux, et qui plus est, à travers les bébelles de basse qualité, il y a vraiment beaucoup de bonnes occasions, comme pour les bijoux, entre autre !

En tout cas, je peux vous dire une chose: Les Turcs aiment séduire pour faire du commerce. Et lorsque deux jeunes femmes seules se présentent devant eux, on en entend des bonnes...  Voici notre palmarès des meilleures phrases ou interventions de la journée, dites à Pascale, à moi ou aux deux. Il faut en rire, car après tout, c'est fait sans malice, sans mauvaise intention, ils n'insistent pas, ils gardent une distance respectueuse...

1) Que tu as de beaux yeux! (entendu au moins une quarantaine de fois aujourd'hui)
2) Hé Angelina ! (dit à moi par un vendeur de parfums... hé hé ! Je suis réaliste: Angélina et moi, on n'a pas beaucoup en commun... mais c'est tellement drôle d'entendre ce genre de baratinage!)
3) Un marchand dit à Pascale: "Puis-je t'aider?" Elle répond: "Non merci" et il lui rétorque: "Moi j'ai besoin d'aide"
4) Un marchand dit à Pascale: "J'aimerais t'amener à la discothèque ce soir!"
5) Un proprio de boutique me dit:" À quelle heure je passe te prendre ce soir pour diner?" et m'embrasse la main. Il me dit ensuite en français: "Je t'aime" (et moi d'en rire, évidemment)
6) Un p'tit restaurateur nous offre un deuxième verre de thé à ses frais, après qu'on ait pris un verre dans son resto.
7) Un homme quelconque me dit: "Oh mon Dieu! Je viens de tomber amoureux!", la main sur le coeur.
8) Plusieurs fois entendu aujourd'hui: "Je suis au paradis, voilà venir deux anges!"
9) Dit à Pascale: "Je te baisse ton prix si tu acceptes de mettre un costume de baladi et de faire une petite danse du ventre" avec un p'tit clin d'oeil. Bien sûr, Pascale n'en a rien fait !
10) Dit à moi par un certain Mehmet, vendeur de thé: "Voici ma carte. Viens me revoir pour quoi que ce soit disponible à mon magasin... ou encore pour des activités non commerciales. (hé hé!)
11) Entendu plusieurs fois: "Bienvenue, belles filles"
12) Un vendeur de costumes de baladi me dit tout roucoulant pendant que je regarde les "brassières" de baladi: "Ne t'inquiète pas pour la grandeur, j'en ai pour toi aussi" (ahahahahaha C'était dit de manière si charmante et si candide qu'on aurait PRESQUE cru qu'il voulait vraiment m'aider... et qu'il m'avait SEULEMENT jaugé par affaires...)
13) Entendu aussi: "voulez-vous plus de sucre?" et moi de répondre "non merci" et le p'tit gars du thé de dire: "Vous êtes déjà assez sucrées" avec un p'tit clin d'oeil (Non mais, c'est cute, ça!!!)
14) Un homme (commerçant) nous dit au bazar: "L'oncle et le neveu, mesdames, vous prenez?" en se pointant lui-même et son neveu, avec un clin d'oeil.

Je pourrais vous en nommer d'autres, mais j'en ai tellement entendu aujourd'hui que je n'arrive pas à me souvenir de toutes les expressions utilisées.
Tout cela pour dire qu'on a beaucoup acheté de babioles. C'est vendu avec tellement de charme... hé hé (ils sont excellents, les commerçants turcs, dans le flattage dans le sens du poil, hein! )

Le jeu s'arrête là. Ils lancent leur petite pointe de charme, et ensuite on négocie. Ils finissent par céder, parce qu'on leur jette un mini regard destructeur du genre (une demi-seconde de yeux bleus dans leurs yeux noirs) et ils craquent. ON finit par avoir un prix à notre goût. Le marchand est content et nous aussi. On se dit au revoir. On passe à une autre boutique.

Les femmes, on a cet avantage, dans la plupart des pays. On peut négocier plus facilement, car le tout passe par le charme. Par contre, Éric s'est déjà fait palper le derrière par une vendeuse de sarong, en Indonésie, et c'était hilarant, donc messieurs, même si c'est plus difficile pour vous, y'a encore de l'espoir ! hé hé

Ce soir:
On va aller souper vers 21h et ensuite, on va fumer le narghilé, un autre beau cliché, mais c'est tellement bon ! Et on va se tapper quelques Efes bien turques, même si Pascale préfère encore la Mythos grècque.
Demain, le plan de match, c'est Ste-Sophie, quelques mosquées, Topkapi, et tout ce qu'Istanbul a à nous offrir de mieux, pourquoi pas !

On vous embrasse !

Citerne Basilique

Médusa, tête en bas (Citerne Basilique)

Thé en vrac au bazar égyptien

Petites lampes bariolées

Un classique: le sandwich au maquereau sous le pont de Galata

Ste-Sophoe


Soeurettes à la Citerne Basilique (j'ai l'air d'avoir eu un coup de couteau au visage, mais c'est une ombre dans la photo. hé hé)

Pascale et son premier chai turc, dans le verre en tulippe

Petit minou bien posté pour surveiller l'activité urbaine

mardi 28 septembre 2010

Tristounettes à Thessaloniki... :o(

Bonsoir !

Hé oui ! Il fallait s'y attendre. Nous sommes Pascale et moi bien tristounettes à Thessaloniki. Notre voyage en bus s'est bien passé. Le proprio de l'hôtel aux Météores s'est gentiment proposé pour nous déposer à la station de bus, ce qui nous a fait sauver un taxi + le temps d'en trouver un à Kastraki. Ça montre encore comme les Grecs sont serviables et adorables. À chaque jour, on en a de nouvelles preuves. C'est fou.

On a fait Kalampaka-Trikala en 45 minutes, puis on a attendu un autre 45 minutes au terminus de Trikala pour prendre un bus direct (Ô joie !) vers Thessaloniki, une ville qui m'a surpris dès le début.
Pourquoi ? Ben quoi, c'est pas très touristique, premièrement, et c'est une grande ville, donc avec un brouhaha sans fin, des tas de voitures qui jouent du klaxion et de la pollution. Surprise, Thessaloniki est effectivement grande et bruyante, mais je l'ai trouvé assez propre pour une grande ville. Comme il n'y a pas vraiment de très hauts édifices (je parle de tours, de gratte-ciels), on a un soleil absoluement agréable qui nous chatouille le nez partout. Il faisait 28 degrés celsius aujourd'hui ici. L'architecture, très "béton armé" dans les quartiers populaires, laisse place à de belles structures au centre-ville, des boutiques branchées (par dizaines), des cafés superbes et de bons restos, et un bord de mer relativement propre pour une ville avec un port commercial (il y a bien quelques bouteilles et sacs de plastiques qui flottent sur le bord, mais rien à comparer à ce que j'ai déjà vu ailleurs). La ville compte de belles églises anciennes (Patrimoine mondial de l'unesco) avec des cryptes qu'on peut visiter, et il y a la Tour Blanche, une structure intéressante en bord de mer qui est devenue un musée. En fait, Thessaloniki me plairait bien pour y vivre. Un peu comme Sparte, mais en plus grand. J'aime l'ambiance "soleil soleil" de ce type de villes. J'imagine Tel Aviv un peu de la même manière. Une mentalité très bord de mer, très branchée, et très jeune.
Sur la route entre Kalampaka et Thessaloniki, le paysage a changé. On a passé entre les montagnes de la Macédoine grècque pour découvrir des champs de coton (les cultivateurs étaient en pleine récolte de coton) et des mines de chaux. Moins d'oliviers, plus de champs cultivés, car quelques plaines (petites) entre les belles montagnes.
Voilà, c'est sur ces images que je vous laisse une dernière impression de la Grèce, de notre Grèce, devrais-je dire, car c'est la Grèce de Pascale et moi qu'on vous a partagé.
Demain, on part vers Istanbul via Athènes. Nos vols sont confirmés. UN chauffeur devrait nous attendre à l'aéroport Ataturk pour nous conduire sur la Corne d'Or, vers des aventures fort différentes. Mais savez-vous quoi ? Je reviendrai en Grèce. J'y reviendrai, coûte que coûte. C'est une promesse que je me fais à moi-même.

Bises ensoleillées xxxxx...

Agios Demetrios (sorry, pas de flash possible)

Agios Demitrios

Belle église, en plein centre-ville

Promenade de bord de mer et la Tour Blanche


La Tour Blanche

Vue sur le large

Hé oui ! La même église que çi-haut

Des arbres en fleurs sont partout, même au centre-ville

L'ancien forum, en restauration présentement

Pascale et la Tour Blanche

lundi 27 septembre 2010

Magnifiques Météores et autres aventures ...

Bonjour !

Je tiens à vous faire un petite compte-rendu de nos aventures, car nous avons atteint les Météores (plus précisément le village de Kastraki) hier en fin de journée (vers 16h) après une longue journée de voyage depuis la ville de Corfu.
Nous avions réservé des billets sur un bus Corfu-Ioannina qui incluait aussi une traversée en ferry de 1h30 entre Corfu et Igouménitsa. Pendant la traversée, il s'est mis à pleuvoir très fort, tellement que notre bateau a pris du retard...
Lorsqu'on a repris la route, à Igouménitsa, on avait au moins pris 20 minutes de retard. Pas grave, qu'on s'est dit. Anyway, on n'avait aucune correspondance de réservée. Nous avons donc continué notre route vers Ioannina, bien câlées dans nos sièges en profitant de la vue splendide sur les villages de montagnes.
Par contre, nous nous sommes vite rendues compte que notre chauffeur, lui, n'aimait pas les retards. Il avait pris la décision (comme le bus était plein) de ne pas entrer dans Ioannina. Les seules personnes qui y descendaient étaient Pascale et moi, et une fille grècque. Il nous a donc carrément "dumpées" sur le bord de la route, à côté d'une lunetterie et d'une pharmacie, à l'entrée de la ville en nous expliquant dans son meilleur anglais: "Pour centre-ville, pour termius, prendre bus bleu ou taxi, 5 minutes voiture".
GRRRR...
C'est vraiment pas la première fois que je vois ça en Grèce. J'ai remarqué que lorsque le chauffeur doit simplement débarquer quelques personnes, il n'entre pas souvent en ville jusqu'au terminus. Il descend tout simplement ses passagers là où ça lui chante. Ça fait partie du charme incommensurable du système grec de bus, dont je vous ai déjà parlé dans un message précédent (ironie).  Donc, Pascale et moi, on se retrouve en bord de route avec nos sacs, et je rage intérieurement: "Si le ?*&%&* de bus bleu ne passe pas dans 2 min, j'appelle un &*&?(?T de taxi". Devinez ce qui est arrivé: C'est ce que j'ai dû faire.  La petite pharmacienne nous a appelé un taxi et on s'est rendues au terminus ainsi. Dieu merci, parce que c'était quand-même à plusieurs km.  On a donc pu acheter nos billets pour Kalampaka (Météores). Bonne nouvelle: cette fois on avait un bus diect ! Youpiiii ! Mauvaise nouvelle: on devait attendre 2h45 avant de le prendre. On avait probablement loupé le premier bus vers Kalampaka, à cause du retard du bus et de notre mésaventure sur le bord de la route.
Double GRRRR...

C'était triste de quitter Corfu. Par contre, la route entre Corfu et les Météores est fabuleuse ! Et les Météores le sont tout autant.  Notre hôtel est super confortable, pour un prix très raisonnable, et on a le cable, donc on peut continuer de suivre Kismet, notre merveilleux téléroman turc avec le beau bonhomme dedans (on adore! Et comme ça passe pendant la sieste grècque, on peut se permettre de le regarder sans perdre nos journées. Yay ! Dommage qu'on quitte la Grèce bientôt; on ne pourra pas connaître la fin... Snif snif)

Ce matin, nous avons décidé de visiter trois des sept monastères des Météores. La jeune dame qui travaille à l'hôtel nous avait conseillé de prendre un taxi jusqu'en haut, au Grand Météoron, et ensuite de descendre le chemin à pieds jusqu'à Kastraki, ce qu'on a fait. On aurait pu en visiter plus, car six des sept monastères étaient ouverts, aujourd'hui. Mais on voulait profiter du village aussi, d'une bonne bouffe tranquille. On s'est donc contenté du Grand Météoron, de Vaarlam et de Roussanou, qui étaient tous les trois sur notre route. 
Quand on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est pas toujours vrai, mais aujourd'hui, ce fut le cas. On était relativement tôt au Grand Météoron, ce qui nous a permi de le visiter de fond en comble sans trop d'encombrement. C'est après que les groupes se sont pointés sur notre chemin. Principalement des charters remplis d'Allemands qui prenaient beaucoup de place, comme toujours.
Il y avait de quoi en sacrer un coup. À Roussanou, il y a une toute petite chapelle (les chapelles des monastères sont épatantes) et je vous jure que quinze personnes en même dans cette chapelle, c'est déjà beaucoup de monde. Les Allemands, eux, y entraient à 40, si c'est pas plus ! Et ils y restaient longtemps, sincèrement.  Pascale était à veille de les égorger, carrément.
Quand les charters arrivent, on voit des gens grimper partout, prendre des photos là où c'est interdit, jeter des ordures dans des endroits qui sont tout sauf une poubelle.
Triple GRRRRR...
Non mais, chose, tu sais pas lire où quoi ? Ou t'es rien sans ta bonne femme de guide qui hurle parce que tu fermes pas ta gueule dans un endroit où c'est écrit "no noise please" ???  Me semble que c'est pas compliqué à comprendre, en plus c'est écrit dans tout plein de langues.

Une chance que la beauté des lieux était à nous couper le souffle. Il n'y a rien à dire de plus. WOW !

Demain, on part déjà vers Thessaloniki, pour notre dernière nuit en Grèce.  On part à Istanbul le 29 Septembre, et le départ risque d'être triste, même si j'adore Istanbul. C'est quand-même un des endroits qui faisait partie de mon voyage de noces. :o)
Je compte bien le faire découvrir à Pascale, en espérant qu'elle l'aime autant que moi !
On commence donc le décompte final. Ça passe vite, des vacances, quand on se plait entièrement quelque part.

Je vous souhaite une bonne semaine !

xxxxx...


Vue depuis Grand Météoron

Magnifique coup d'oeil sur la campagne environnante

Vue sur Kastraki, depuis Grand Météoron

L'intérieur d'un des Monastères

Petit chat qui fait dodo sur un auvent au Grand Météoron

Vue sur la vallée

Village de Kastraki

La route sinueuse qu'on a descendue à pieds

Superbe région !

Monticules rocheux

Mes amis chats et moi  (trop mignons !)

Roussanou


Roussanou

Roussanou

Vaarlam

Vie de basse-cour à Kastraki

Pascale, posée au Grand Météoron (avec son ticket dans sa jupe monastique)


En espérant pouvoir vous contacter depuis Salonique. Sinon, on se reparle depuis la Corne d'Or à Istanbul !

Yassas!

samedi 25 septembre 2010

Et si je pleure sous la pluie...

Et si je pleure sous la pluie, tu n'y verras que du feu...

Hé oui ! Il nous en fallait une; nous l'avons eu, une journée dans la pluie. Pas juste un peu de pluis. Nenon, on est loin des gouttelettes, icitte. De la grosse pluie sale, oui oui les amis, des averses à n'en plus finir, avec en prime du vent comme c'est pas possible.
Pascale s'est levée ce matin avec la baboune, car elle aurait vraiment aimé se tapper une deuxième journée de plage. Mais pas possible. Même pas en rêve !

Sincèrement, il ne pleut vraiment pas souvent en Grèce, mais quand il pleut... il pleut !
La plupart des touristes sont restés stockés à Corfu town, et les croisiéristes qui débarquaient sur l'île pour quelques heures seulement avaient le visage long, ce matin. Nous, on a fait un pied de nez à tout ce beau monde, car oui, on avait eu la brillante idée de louer notre petite Hyundai Prime Atos pour deux jours ! On a donc attendu que le gros des averses se calme, car on aurait sûrement fait de l'aqua-plannage, mais ensuite, on a pris la route sans trop s'organiser, pour pouvoir aller dans certains petits coins qu'on n'avait pas vu encore. Évidemment, on ne pouvait pas vraiment aller loin, car les orages risquaient de reprendre, et comme les routes sont très étroites et sont en montagne, on voulait éviter les risques le plus possible.

Mais notre balade a duré environ 3h30. Nous sommes allées à Dassia, Ipsos, Barbati, et plusieurs autres petits villages très en hauteur. Pas de photos, malheureusement, car il pleuvait vraiment beaucoup, et il y avait peu d'endroits sécuritaires pour stationner la voiture sans prendre de risque, à cause de la visibilité limitée sur la route. Sachez que les Grecs utilisent la voix de droite (accotement) pour rouler, quand ils sont trop lents pour le traffic. Car ici, ça conduit en fou dans tous les sens du terme. La voiture derrière nous peut rouler à120 km dans une zone de 50, mais celle devant roule à 30 dans la même zone et nous kalxonne pour qu'on passe devant. Il y a quelques nids de poule, mais le tit-gars de l'agence de location nous avait suggéré des routes, pour éviter le chaos de celles du sud de l'île.
Puis, après notre superbe prommenade, nous avons bifurqué derrière Corfu town vers un village qui s'appelle Pélékas et que j'avais déjà spotté en préparant l'ittinéraire. C'était mon option deux pour dormir, si je n'avais rien trouvé à mon goût en ville. Coup de coeur total ! C'est un tout petit village perché dans la montagne, avec vue sur un p'tit bout de mer. Il pleuvait à boire debout, alors je n'ai pas vraiment de photos, mais on y est descendues pour le lunch et le charme grec nous a encore attrapé. On avait noté une petite taverne sur le bord d'une des rues de Pélékas. Ça semblait mignon ! Nous avons trouvé un stationnement en haut d'une côte et avons fait un p'tit 200 m dans la pluis battante pour atteindre la taverne. On dégoulinait de partout ! Un jeune homme fort sympa était là et fumait une clope sur la terrasse, à l'abri de l'eau sous une galerie. Quand il nous a vu arrivé, il nous a tout de suite fait entrer et est allé nous chercher une serviette propre pour qu'on se sèche ! Non mais, c'est pas mignon, ça ? Évidemment, on a adopté l'endroit sans même jeter un oeil sur le menu. Par contre, on a bien aimé; le service était excellent, évidemment, et la bouffe, typique des tavernes grècques, avec un prix raisonnable. La gentillesse de deux personnes qui nous ont reçues à cet endroit + la beauté du site de Pélékas on sauvé notre journée, ni plus ni moins.
Si jamais vous souhaitez faire un stop à Corfu, un de ces quatre, pensez à ce village à 12km de la ville pour y passer quelques jours. C'est champêtre et fort agréable. Ne vous attendez pas à une bourgade hyper touristique comme Gouvia et Barbati... mais attendez-vous à un charmant village avec quelques pensions et restos, et beaucoup de marches à monter et à descendre pour passer d'une rue à une autre.

Demain, départ très tôt pour les Météores (Meteora). ON couche dans le village de Kastraki, tout près du sentier principal qui mène au Grand Météoron, le plus célèbre des Météores. On y restera deux nuits avec de partir pour Thessaloniki, dernière escale (courte durée) de notre séjour en Grèce, avant de nous envoler vers la Turquie.  La journée de demain sera toute en transport. On prend un bus (Corfu-Ioannina) qui inclut en fait une traversée en ferry (Corfu-Igouménitsa), et on espère pouvoir rejoindre les Météores depuis Ioannina. Il y a quelques bus par jour. Sinon, on devra probablement faire un détour par Trikala, mais on espère que non.  Bref, je ne m'attends pas à arriver à Kastraki avant 15h.. et je suis très positive, ici.
On verra bien ! C'est l'aventure, bref !

Mais on a déjà la nostalgie de quitter la Grèce (et surtout les habitants d'ici et leur hospitalité sans pareil).

Bises de Corfu xxxxx...

Ipsos dans la pluie ...


vue sur la mer brumeuse depuis les hauteurs de Pélékas


Littoral déchaîné

Petite pause dans la taverne Alexandros à Pélékas, avant de retourner dans la tempête.