Marie-Eve la diva

Je suis moi.
Un amalgame de petits trucs complexes, et c'est parfait comme ça.

Moi... Une fille qui parle "nineteen to the dozen"... et mon entourage m'aime bien ainsi. Probablement parce que je sais autant écouter que parler. J'aurais dû étudier en psychologie. J'ai manqué ma vocation, les amis !  
Les autres (ceux à qui je tappe sur le système)... bof, je m'en balance. Franchement, on ne peut pas plaire à tous. Et essayer serait une incontestable perte de temps. J'ai la chance d'être bien mariée (tu lis ça, chéri, hein!), d'avoir une famille digne de ce nom et des gens qui comptent pour moi (Mel, Stéphane, Roxana, Roberts, etc. Vous vous reconnaissez, anyway!).

Moi... Une romantique mal assumée. J'ai l'air d'être romantique comme du Pepsi diète dans une tasse à café, mais dans le fond, j'aime ça recevoir des fleurs (chut ! Faut pas le dire!)

Moi... Une intello émotico-rationnelle avec une mémoire assez épeurante et un sens de l'orientation unique mais follement efficace (ma meilleure amie vous dira que je l'ai induite en erreur une fois à Montréal et qu'on aura fait le tour du parc Lafontaine par ma faute... mais pour ma défense, on m'avait donné de mauvaises indications.... ahahah) 
Ouf. C'est à peu près ça.

Moi... Une diva. J'ai un bon  (gros) caractère, disons. Mais ça fait partie de mon charme ! Les septiques pourraient être confondus. Et au moins, j'ai du caractère, MOI.  Les détracteurs des gros caractères sont souvent ceux qui en ont moins, ne trouvez-vous pas ? ;)

Moi... Une bachelière de l'UQAR en enseignement du français au secondaire et de l'ITSON en science de l'éducation (option: espagnol). Je me passionne pour les langues depuis vraiment longtemps et devenu intrinsèque. J'ai ce qu'on peut appeler le sens de la mathématique des langues. Ça coule dans mes veines.

Je me moi... Permettez-moi d'être égocentrique; cette page est mienne, après tout. :)
J'ai un parcours de vie peu ortodoxe, peut-être ?  Ça me va ! 

En voici un bref résumé, pour employer cette majesteuse redondance.

Il était une fois:
Une ado, alias moi, partant de chez moi à 16 ans pour aller vivre un an au Mexique, où j'allais étudier l'espagnol. J'ai aussi découvert le backpack à cette époque, comme seule une ado peut vraisemblablement le faire, c'est à dire avec innocence, sans contraintes et sans préoccupations majeures. J'ai donc aiguisé mon système D, développé mes réflexes de voyageuse et construit ma vision du monde lors de cette année de folies indescriptibles.

On peut aisément dire que si une jeune fille était parti au Mexique, une vraie femme en était revenue, et ce, sans équivoque.

De retour au Québec, vers mes dix-huit ans, j'ai eu la chance inouie d'enseigner l'espagnol à l'école primaire à des élèves de la troisième à la sixième année, en parascolaire. Un pur bonheur! J'étudiais au CEGEP en arts et lettres (profil langue allemande), mais avouons-le maintenant, je n'ai jamais eu la piqure pour cette langue, même si j'avais un certain talent pour la comprendre.  J'ai toujours préféré les langues à consonance plus "brute", comme le russe, l'indonésien, le turc et l'arabe. C'est pourquoi je dis toujours que je parle un "pseudo allemand"... En vérité, ça veut dire que je "baragouine" avec un terrible accent et un éventail limité de vocabulaire (Dans le fond, je ne parle pas l'allemand).

Après le CEGEP, j'ai décidé de retourner vivre au Mexique pour faire des études universitaires là-bas (et pour l'amourrrrr). J'y suis restée quelques années... Ça m'a donné amplement de temps pour que je me sente à peu près mexicana, avec de parfaits "r" roulés et des papilles gustatives brûlées par une overdose de piment. Même aujourd'hui, de retour au Québec depuis presque dix ans, je sens souvent bouillir la Mexicaine en moi. J'ai laissé des amis inégalables dans mon petit coin de désert. Mon coeur saigne juste à y penser.  ¿ Amigos para siempre, verdad ?

J'ai fait plusieurs stages pendant que je vivais au Mexique:  un dans une maternelle "bilingue", un autre dans une classe de troisième secondaire en enseignement des mathématiques (oui oui) et un dernier en deuxième année du primaire. J'y ai aussi fait un stage chez Pepsi, dans le secteur de la formation de même qu'aux ressources humaines.  Je devais enseigner des techniques de vente à des représentants commerciaux, entre autre chose.

De plus, j'ai été directrice du département des Relations internationales de l'ITSON, lors de sa création. Un p'tit travail bénévole, mais que j'adorais. J'avais six employés bénévoles. On faisait la préselection des étudiants éligibles aux échanges scolaires vers les États-Unis, on organisait les tests TOEFL et on aidait les universitaires qui voulaient aller faire une maîtrise ou un doctorat à l'étranger, avec la paperasse, les procédures d'obtention de bourses, etc.

Quoi d'autre ?
Well, well, well...
Dans mon temps libre, j'écris des nouvelles littéraires, je vais au théâtre, je cuisine à l'indienne et je zyeute sur les réseaux sociaux. Je suis aussi une lectrice compulsive et je ne peux vivre sans mon IPod. J'ai un carlin qui s'appelle Java en honneur de l'Indonésie que j'ai beaucoup aimé et pour sa couleur café au lait.
Si vous m'offrez un martini, je le prendrai volontiers. Salud !
Même si j'ai un léger problème d'assiduité, l'entrainement en salle et la boxe me plaisent beaucoup. J'ai de beaux gants rose qui m'ont servi plus souvent que certains ne le pensent. Je suis  aussi une fana finie de hockey. Je n'ai pas d'équipe favorite, mais des joueurs préférés. Et je suis une adversaire redoutable dans les pools de hockey. Vous êtes prévenus !
J'aime étudier les langues en général. Je me débrouille en italien, je comprends assez bien le portugais (mais je ne le parle pas), j'ai mon pseudo allemand (hé hé), et j'ai appris une solide base de turc qui me permet d'être fonctionnelle en lecture et à l'oral (Merci Özlem et tes super leçons par skype! Öptüm!). Le turc, c'est ma p'tite folie. Je l'étudie comme une incommensurable nécessité. Cette langue qui ne ressemble à aucune autre sonne bizaroide. C'est probablement  pour ça qu'elle me plait tant. Vous allez découvrir sur ce site que je suis "turcophile". Un coup de foudre. Je pourrais facilement vivre dans la belle Istanbul et boire du thé dans des verres en tulipe toute ma vie.

Même si j'occupe un poste dans une compagnie de télécommunications, j'enseigne aussi à temps partiel l'espagnol dans une école de langues, pour le plaisir plus que pour le salaire. Ça me change les idées et j'adore ça, car en enseignement des langues, il n'y a pas de routine. On peut créer à l'infini avec les thèmes d'actualité. Sky is the limit !

Alors voilà. C'est à ça que je ressemble. Méchant mélange, hein ? J'suis un vrai plat thaïlandais sur deux pattes. Ou si vous préférez, un masala chai maison, bien sucré, mais relevé à souhait

Oui, je pique la langue.