jeudi 30 septembre 2010

My God, my God, my God !

My God ! My God ! My God !
C'est probablement ce que s'est dit Pascale après avoir découvert que les Turcs sont encore plus "cruiseurs" que les Grecs.

Nous sommes à Istanbul, et nous avons trois belles journées complètes à passer ici avant de retourner au bercail. Ça nous laisse beaucoup de temps pour flâner, ça !
Le plan de match pour aujourd'hui était d'aller visiter la Citerne Basilique (sur Yerebatan Caddesi) et ensuite de filer au Grand Bazar et au Bazar Égyptien (et partout oû les rues sinueuses de la Corne D'Or pouvaient bien nous mener, car on s'y perd vraiment facilement, mais comme tous les chemins mènent à Rome... on s'y retrouve aussi, forcément.

Les Trucs sont des commerçants. Lorsque les prix ne sont pas écrits (et même parfois quand ils le sont), il faut s'attendre à négocier, et eux s'attendent aussi à ce qu'on le fasse. C'est un p'tit jeu de palabres, d'argumentations et de séduction (surtout lorsqu'une femme négocie un truc à un marchand mâle... Oh ! Tiens donc, nous sommes des femmes, justement! hé hé!). Le jeu prend fin lorsqu'on le marchard et le client sont satisfaits, ou décident de ne pas faire affaires. 
Je reprends ici une phrase du film : "Confessions d'une accroc du shopping" qui dit: "Le coût et la valeur sont deux choses bien différentes". La valeur que je donne à un objet va me permettre d'établir un prix, qui sera peut-être trop haut, mais ici, c'est pas important.
À noter que le magasinage au bazar est assez cher, dans la mesure où c'est un coin touristique. Par contre, il ne faut pas éviter d'y aller pour autant, car le jeu des négoces est hyper agréable, lorsqu'on ne le prend pas trop au sérieux, et qui plus est, à travers les bébelles de basse qualité, il y a vraiment beaucoup de bonnes occasions, comme pour les bijoux, entre autre !

En tout cas, je peux vous dire une chose: Les Turcs aiment séduire pour faire du commerce. Et lorsque deux jeunes femmes seules se présentent devant eux, on en entend des bonnes...  Voici notre palmarès des meilleures phrases ou interventions de la journée, dites à Pascale, à moi ou aux deux. Il faut en rire, car après tout, c'est fait sans malice, sans mauvaise intention, ils n'insistent pas, ils gardent une distance respectueuse...

1) Que tu as de beaux yeux! (entendu au moins une quarantaine de fois aujourd'hui)
2) Hé Angelina ! (dit à moi par un vendeur de parfums... hé hé ! Je suis réaliste: Angélina et moi, on n'a pas beaucoup en commun... mais c'est tellement drôle d'entendre ce genre de baratinage!)
3) Un marchand dit à Pascale: "Puis-je t'aider?" Elle répond: "Non merci" et il lui rétorque: "Moi j'ai besoin d'aide"
4) Un marchand dit à Pascale: "J'aimerais t'amener à la discothèque ce soir!"
5) Un proprio de boutique me dit:" À quelle heure je passe te prendre ce soir pour diner?" et m'embrasse la main. Il me dit ensuite en français: "Je t'aime" (et moi d'en rire, évidemment)
6) Un p'tit restaurateur nous offre un deuxième verre de thé à ses frais, après qu'on ait pris un verre dans son resto.
7) Un homme quelconque me dit: "Oh mon Dieu! Je viens de tomber amoureux!", la main sur le coeur.
8) Plusieurs fois entendu aujourd'hui: "Je suis au paradis, voilà venir deux anges!"
9) Dit à Pascale: "Je te baisse ton prix si tu acceptes de mettre un costume de baladi et de faire une petite danse du ventre" avec un p'tit clin d'oeil. Bien sûr, Pascale n'en a rien fait !
10) Dit à moi par un certain Mehmet, vendeur de thé: "Voici ma carte. Viens me revoir pour quoi que ce soit disponible à mon magasin... ou encore pour des activités non commerciales. (hé hé!)
11) Entendu plusieurs fois: "Bienvenue, belles filles"
12) Un vendeur de costumes de baladi me dit tout roucoulant pendant que je regarde les "brassières" de baladi: "Ne t'inquiète pas pour la grandeur, j'en ai pour toi aussi" (ahahahahaha C'était dit de manière si charmante et si candide qu'on aurait PRESQUE cru qu'il voulait vraiment m'aider... et qu'il m'avait SEULEMENT jaugé par affaires...)
13) Entendu aussi: "voulez-vous plus de sucre?" et moi de répondre "non merci" et le p'tit gars du thé de dire: "Vous êtes déjà assez sucrées" avec un p'tit clin d'oeil (Non mais, c'est cute, ça!!!)
14) Un homme (commerçant) nous dit au bazar: "L'oncle et le neveu, mesdames, vous prenez?" en se pointant lui-même et son neveu, avec un clin d'oeil.

Je pourrais vous en nommer d'autres, mais j'en ai tellement entendu aujourd'hui que je n'arrive pas à me souvenir de toutes les expressions utilisées.
Tout cela pour dire qu'on a beaucoup acheté de babioles. C'est vendu avec tellement de charme... hé hé (ils sont excellents, les commerçants turcs, dans le flattage dans le sens du poil, hein! )

Le jeu s'arrête là. Ils lancent leur petite pointe de charme, et ensuite on négocie. Ils finissent par céder, parce qu'on leur jette un mini regard destructeur du genre (une demi-seconde de yeux bleus dans leurs yeux noirs) et ils craquent. ON finit par avoir un prix à notre goût. Le marchand est content et nous aussi. On se dit au revoir. On passe à une autre boutique.

Les femmes, on a cet avantage, dans la plupart des pays. On peut négocier plus facilement, car le tout passe par le charme. Par contre, Éric s'est déjà fait palper le derrière par une vendeuse de sarong, en Indonésie, et c'était hilarant, donc messieurs, même si c'est plus difficile pour vous, y'a encore de l'espoir ! hé hé

Ce soir:
On va aller souper vers 21h et ensuite, on va fumer le narghilé, un autre beau cliché, mais c'est tellement bon ! Et on va se tapper quelques Efes bien turques, même si Pascale préfère encore la Mythos grècque.
Demain, le plan de match, c'est Ste-Sophie, quelques mosquées, Topkapi, et tout ce qu'Istanbul a à nous offrir de mieux, pourquoi pas !

On vous embrasse !

Citerne Basilique

Médusa, tête en bas (Citerne Basilique)

Thé en vrac au bazar égyptien

Petites lampes bariolées

Un classique: le sandwich au maquereau sous le pont de Galata

Ste-Sophoe


Soeurettes à la Citerne Basilique (j'ai l'air d'avoir eu un coup de couteau au visage, mais c'est une ombre dans la photo. hé hé)

Pascale et son premier chai turc, dans le verre en tulippe

Petit minou bien posté pour surveiller l'activité urbaine

mardi 28 septembre 2010

Tristounettes à Thessaloniki... :o(

Bonsoir !

Hé oui ! Il fallait s'y attendre. Nous sommes Pascale et moi bien tristounettes à Thessaloniki. Notre voyage en bus s'est bien passé. Le proprio de l'hôtel aux Météores s'est gentiment proposé pour nous déposer à la station de bus, ce qui nous a fait sauver un taxi + le temps d'en trouver un à Kastraki. Ça montre encore comme les Grecs sont serviables et adorables. À chaque jour, on en a de nouvelles preuves. C'est fou.

On a fait Kalampaka-Trikala en 45 minutes, puis on a attendu un autre 45 minutes au terminus de Trikala pour prendre un bus direct (Ô joie !) vers Thessaloniki, une ville qui m'a surpris dès le début.
Pourquoi ? Ben quoi, c'est pas très touristique, premièrement, et c'est une grande ville, donc avec un brouhaha sans fin, des tas de voitures qui jouent du klaxion et de la pollution. Surprise, Thessaloniki est effectivement grande et bruyante, mais je l'ai trouvé assez propre pour une grande ville. Comme il n'y a pas vraiment de très hauts édifices (je parle de tours, de gratte-ciels), on a un soleil absoluement agréable qui nous chatouille le nez partout. Il faisait 28 degrés celsius aujourd'hui ici. L'architecture, très "béton armé" dans les quartiers populaires, laisse place à de belles structures au centre-ville, des boutiques branchées (par dizaines), des cafés superbes et de bons restos, et un bord de mer relativement propre pour une ville avec un port commercial (il y a bien quelques bouteilles et sacs de plastiques qui flottent sur le bord, mais rien à comparer à ce que j'ai déjà vu ailleurs). La ville compte de belles églises anciennes (Patrimoine mondial de l'unesco) avec des cryptes qu'on peut visiter, et il y a la Tour Blanche, une structure intéressante en bord de mer qui est devenue un musée. En fait, Thessaloniki me plairait bien pour y vivre. Un peu comme Sparte, mais en plus grand. J'aime l'ambiance "soleil soleil" de ce type de villes. J'imagine Tel Aviv un peu de la même manière. Une mentalité très bord de mer, très branchée, et très jeune.
Sur la route entre Kalampaka et Thessaloniki, le paysage a changé. On a passé entre les montagnes de la Macédoine grècque pour découvrir des champs de coton (les cultivateurs étaient en pleine récolte de coton) et des mines de chaux. Moins d'oliviers, plus de champs cultivés, car quelques plaines (petites) entre les belles montagnes.
Voilà, c'est sur ces images que je vous laisse une dernière impression de la Grèce, de notre Grèce, devrais-je dire, car c'est la Grèce de Pascale et moi qu'on vous a partagé.
Demain, on part vers Istanbul via Athènes. Nos vols sont confirmés. UN chauffeur devrait nous attendre à l'aéroport Ataturk pour nous conduire sur la Corne d'Or, vers des aventures fort différentes. Mais savez-vous quoi ? Je reviendrai en Grèce. J'y reviendrai, coûte que coûte. C'est une promesse que je me fais à moi-même.

Bises ensoleillées xxxxx...

Agios Demetrios (sorry, pas de flash possible)

Agios Demitrios

Belle église, en plein centre-ville

Promenade de bord de mer et la Tour Blanche


La Tour Blanche

Vue sur le large

Hé oui ! La même église que çi-haut

Des arbres en fleurs sont partout, même au centre-ville

L'ancien forum, en restauration présentement

Pascale et la Tour Blanche

lundi 27 septembre 2010

Magnifiques Météores et autres aventures ...

Bonjour !

Je tiens à vous faire un petite compte-rendu de nos aventures, car nous avons atteint les Météores (plus précisément le village de Kastraki) hier en fin de journée (vers 16h) après une longue journée de voyage depuis la ville de Corfu.
Nous avions réservé des billets sur un bus Corfu-Ioannina qui incluait aussi une traversée en ferry de 1h30 entre Corfu et Igouménitsa. Pendant la traversée, il s'est mis à pleuvoir très fort, tellement que notre bateau a pris du retard...
Lorsqu'on a repris la route, à Igouménitsa, on avait au moins pris 20 minutes de retard. Pas grave, qu'on s'est dit. Anyway, on n'avait aucune correspondance de réservée. Nous avons donc continué notre route vers Ioannina, bien câlées dans nos sièges en profitant de la vue splendide sur les villages de montagnes.
Par contre, nous nous sommes vite rendues compte que notre chauffeur, lui, n'aimait pas les retards. Il avait pris la décision (comme le bus était plein) de ne pas entrer dans Ioannina. Les seules personnes qui y descendaient étaient Pascale et moi, et une fille grècque. Il nous a donc carrément "dumpées" sur le bord de la route, à côté d'une lunetterie et d'une pharmacie, à l'entrée de la ville en nous expliquant dans son meilleur anglais: "Pour centre-ville, pour termius, prendre bus bleu ou taxi, 5 minutes voiture".
GRRRR...
C'est vraiment pas la première fois que je vois ça en Grèce. J'ai remarqué que lorsque le chauffeur doit simplement débarquer quelques personnes, il n'entre pas souvent en ville jusqu'au terminus. Il descend tout simplement ses passagers là où ça lui chante. Ça fait partie du charme incommensurable du système grec de bus, dont je vous ai déjà parlé dans un message précédent (ironie).  Donc, Pascale et moi, on se retrouve en bord de route avec nos sacs, et je rage intérieurement: "Si le ?*&%&* de bus bleu ne passe pas dans 2 min, j'appelle un &*&?(?T de taxi". Devinez ce qui est arrivé: C'est ce que j'ai dû faire.  La petite pharmacienne nous a appelé un taxi et on s'est rendues au terminus ainsi. Dieu merci, parce que c'était quand-même à plusieurs km.  On a donc pu acheter nos billets pour Kalampaka (Météores). Bonne nouvelle: cette fois on avait un bus diect ! Youpiiii ! Mauvaise nouvelle: on devait attendre 2h45 avant de le prendre. On avait probablement loupé le premier bus vers Kalampaka, à cause du retard du bus et de notre mésaventure sur le bord de la route.
Double GRRRR...

C'était triste de quitter Corfu. Par contre, la route entre Corfu et les Météores est fabuleuse ! Et les Météores le sont tout autant.  Notre hôtel est super confortable, pour un prix très raisonnable, et on a le cable, donc on peut continuer de suivre Kismet, notre merveilleux téléroman turc avec le beau bonhomme dedans (on adore! Et comme ça passe pendant la sieste grècque, on peut se permettre de le regarder sans perdre nos journées. Yay ! Dommage qu'on quitte la Grèce bientôt; on ne pourra pas connaître la fin... Snif snif)

Ce matin, nous avons décidé de visiter trois des sept monastères des Météores. La jeune dame qui travaille à l'hôtel nous avait conseillé de prendre un taxi jusqu'en haut, au Grand Météoron, et ensuite de descendre le chemin à pieds jusqu'à Kastraki, ce qu'on a fait. On aurait pu en visiter plus, car six des sept monastères étaient ouverts, aujourd'hui. Mais on voulait profiter du village aussi, d'une bonne bouffe tranquille. On s'est donc contenté du Grand Météoron, de Vaarlam et de Roussanou, qui étaient tous les trois sur notre route. 
Quand on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est pas toujours vrai, mais aujourd'hui, ce fut le cas. On était relativement tôt au Grand Météoron, ce qui nous a permi de le visiter de fond en comble sans trop d'encombrement. C'est après que les groupes se sont pointés sur notre chemin. Principalement des charters remplis d'Allemands qui prenaient beaucoup de place, comme toujours.
Il y avait de quoi en sacrer un coup. À Roussanou, il y a une toute petite chapelle (les chapelles des monastères sont épatantes) et je vous jure que quinze personnes en même dans cette chapelle, c'est déjà beaucoup de monde. Les Allemands, eux, y entraient à 40, si c'est pas plus ! Et ils y restaient longtemps, sincèrement.  Pascale était à veille de les égorger, carrément.
Quand les charters arrivent, on voit des gens grimper partout, prendre des photos là où c'est interdit, jeter des ordures dans des endroits qui sont tout sauf une poubelle.
Triple GRRRRR...
Non mais, chose, tu sais pas lire où quoi ? Ou t'es rien sans ta bonne femme de guide qui hurle parce que tu fermes pas ta gueule dans un endroit où c'est écrit "no noise please" ???  Me semble que c'est pas compliqué à comprendre, en plus c'est écrit dans tout plein de langues.

Une chance que la beauté des lieux était à nous couper le souffle. Il n'y a rien à dire de plus. WOW !

Demain, on part déjà vers Thessaloniki, pour notre dernière nuit en Grèce.  On part à Istanbul le 29 Septembre, et le départ risque d'être triste, même si j'adore Istanbul. C'est quand-même un des endroits qui faisait partie de mon voyage de noces. :o)
Je compte bien le faire découvrir à Pascale, en espérant qu'elle l'aime autant que moi !
On commence donc le décompte final. Ça passe vite, des vacances, quand on se plait entièrement quelque part.

Je vous souhaite une bonne semaine !

xxxxx...


Vue depuis Grand Météoron

Magnifique coup d'oeil sur la campagne environnante

Vue sur Kastraki, depuis Grand Météoron

L'intérieur d'un des Monastères

Petit chat qui fait dodo sur un auvent au Grand Météoron

Vue sur la vallée

Village de Kastraki

La route sinueuse qu'on a descendue à pieds

Superbe région !

Monticules rocheux

Mes amis chats et moi  (trop mignons !)

Roussanou


Roussanou

Roussanou

Vaarlam

Vie de basse-cour à Kastraki

Pascale, posée au Grand Météoron (avec son ticket dans sa jupe monastique)


En espérant pouvoir vous contacter depuis Salonique. Sinon, on se reparle depuis la Corne d'Or à Istanbul !

Yassas!

samedi 25 septembre 2010

Et si je pleure sous la pluie...

Et si je pleure sous la pluie, tu n'y verras que du feu...

Hé oui ! Il nous en fallait une; nous l'avons eu, une journée dans la pluie. Pas juste un peu de pluis. Nenon, on est loin des gouttelettes, icitte. De la grosse pluie sale, oui oui les amis, des averses à n'en plus finir, avec en prime du vent comme c'est pas possible.
Pascale s'est levée ce matin avec la baboune, car elle aurait vraiment aimé se tapper une deuxième journée de plage. Mais pas possible. Même pas en rêve !

Sincèrement, il ne pleut vraiment pas souvent en Grèce, mais quand il pleut... il pleut !
La plupart des touristes sont restés stockés à Corfu town, et les croisiéristes qui débarquaient sur l'île pour quelques heures seulement avaient le visage long, ce matin. Nous, on a fait un pied de nez à tout ce beau monde, car oui, on avait eu la brillante idée de louer notre petite Hyundai Prime Atos pour deux jours ! On a donc attendu que le gros des averses se calme, car on aurait sûrement fait de l'aqua-plannage, mais ensuite, on a pris la route sans trop s'organiser, pour pouvoir aller dans certains petits coins qu'on n'avait pas vu encore. Évidemment, on ne pouvait pas vraiment aller loin, car les orages risquaient de reprendre, et comme les routes sont très étroites et sont en montagne, on voulait éviter les risques le plus possible.

Mais notre balade a duré environ 3h30. Nous sommes allées à Dassia, Ipsos, Barbati, et plusieurs autres petits villages très en hauteur. Pas de photos, malheureusement, car il pleuvait vraiment beaucoup, et il y avait peu d'endroits sécuritaires pour stationner la voiture sans prendre de risque, à cause de la visibilité limitée sur la route. Sachez que les Grecs utilisent la voix de droite (accotement) pour rouler, quand ils sont trop lents pour le traffic. Car ici, ça conduit en fou dans tous les sens du terme. La voiture derrière nous peut rouler à120 km dans une zone de 50, mais celle devant roule à 30 dans la même zone et nous kalxonne pour qu'on passe devant. Il y a quelques nids de poule, mais le tit-gars de l'agence de location nous avait suggéré des routes, pour éviter le chaos de celles du sud de l'île.
Puis, après notre superbe prommenade, nous avons bifurqué derrière Corfu town vers un village qui s'appelle Pélékas et que j'avais déjà spotté en préparant l'ittinéraire. C'était mon option deux pour dormir, si je n'avais rien trouvé à mon goût en ville. Coup de coeur total ! C'est un tout petit village perché dans la montagne, avec vue sur un p'tit bout de mer. Il pleuvait à boire debout, alors je n'ai pas vraiment de photos, mais on y est descendues pour le lunch et le charme grec nous a encore attrapé. On avait noté une petite taverne sur le bord d'une des rues de Pélékas. Ça semblait mignon ! Nous avons trouvé un stationnement en haut d'une côte et avons fait un p'tit 200 m dans la pluis battante pour atteindre la taverne. On dégoulinait de partout ! Un jeune homme fort sympa était là et fumait une clope sur la terrasse, à l'abri de l'eau sous une galerie. Quand il nous a vu arrivé, il nous a tout de suite fait entrer et est allé nous chercher une serviette propre pour qu'on se sèche ! Non mais, c'est pas mignon, ça ? Évidemment, on a adopté l'endroit sans même jeter un oeil sur le menu. Par contre, on a bien aimé; le service était excellent, évidemment, et la bouffe, typique des tavernes grècques, avec un prix raisonnable. La gentillesse de deux personnes qui nous ont reçues à cet endroit + la beauté du site de Pélékas on sauvé notre journée, ni plus ni moins.
Si jamais vous souhaitez faire un stop à Corfu, un de ces quatre, pensez à ce village à 12km de la ville pour y passer quelques jours. C'est champêtre et fort agréable. Ne vous attendez pas à une bourgade hyper touristique comme Gouvia et Barbati... mais attendez-vous à un charmant village avec quelques pensions et restos, et beaucoup de marches à monter et à descendre pour passer d'une rue à une autre.

Demain, départ très tôt pour les Météores (Meteora). ON couche dans le village de Kastraki, tout près du sentier principal qui mène au Grand Météoron, le plus célèbre des Météores. On y restera deux nuits avec de partir pour Thessaloniki, dernière escale (courte durée) de notre séjour en Grèce, avant de nous envoler vers la Turquie.  La journée de demain sera toute en transport. On prend un bus (Corfu-Ioannina) qui inclut en fait une traversée en ferry (Corfu-Igouménitsa), et on espère pouvoir rejoindre les Météores depuis Ioannina. Il y a quelques bus par jour. Sinon, on devra probablement faire un détour par Trikala, mais on espère que non.  Bref, je ne m'attends pas à arriver à Kastraki avant 15h.. et je suis très positive, ici.
On verra bien ! C'est l'aventure, bref !

Mais on a déjà la nostalgie de quitter la Grèce (et surtout les habitants d'ici et leur hospitalité sans pareil).

Bises de Corfu xxxxx...

Ipsos dans la pluie ...


vue sur la mer brumeuse depuis les hauteurs de Pélékas


Littoral déchaîné

Petite pause dans la taverne Alexandros à Pélékas, avant de retourner dans la tempête.

vendredi 24 septembre 2010

Corfu, on adore !

Kalimera les amis !

Déjà deux jours que nous sommes à Corfu et soyez assurés qu'on en profite à plein !
La longue attente à Patras en aura valu la peine, croyez-moi. Ainsi que la mauvaise nuit passée dans le traversier, entre une famille africaine en pleine chicane de ménage et un gros allemand alcoolo qui n'arrêtait pas de nous jaser à Pascale et moi, mais en allemand. Comme je comprends un peu l'allemand, je pouvais lui répondre, mais il aurait fallu que je l'ignore pour qu'il nous foute la paix. Anyway, il avait gonflé un matelas pneumatique pour roupiller toute la nuit après avoir calé son 6 pack de bière Amstel + un gros deux litres d'eau... remplie de robine.  Mais il nous a bien foutu la paix, après cela. Le traversier : L'Europa Palace, faisait Patras-Corfu-Venise. Lui débarquait à Venise, et à notre arrivée à Corfu, il ronflait encore.

Notre hôtel, l'Arcadion, est super ! Jim et Leslie, le couple australien qu'on a rencontré sur notre route vers Corfu, y avait déjà séjourné, et nous avait avisé de la qualité de l'établissement. On a une très jolie chambre avec vue sur l'esplanade, qui compte deux balcons, de hauts plafond avec moulures, le wi-fi, la télé (donc on peut suivre notre nouveau téléroman préféré: Kismet, un truc turc qui passe quotidiennement en Grèce, ce temps-çi).
Hier, nous sommes allés faire nos repères. J'ai déjà réservé nos billets vers le continent, car il y a beaucoup de demande et peu d'offre, à Corfu. On va faire Corfu-Igouménitsa en ferry, dimanche, et Igouménista-Ioannina en bus. Ensuite, à Ioannina, on va prendre un autre bus, soit vers Kalambaka directement, soit à Trikala, puis un autre vers Kalambaka. Ça peut sembler compliqué, mais je commence à bien comprendre le système et ça ne m'inquiète plus vraiment. Le départ de Corfu va être triste, car on aime vraiment.

La ville de Corfu (là où on dort) est elle-même classée Patrimoine mondial de l'Unesco (hé oui ! Encore l'Unesco!) Elle compte deux forteresses (L'ancienne, près de laquelle on dort, et la nouvelle, un peu plus au nord). C'est une ville bordée par la mer, qui compte de très belles résidences vénitiennes anciennes, des églises bizantines, du magasinage potentiel très intéressant (d'ailleurs, Pascale et moi avons sucombé aux bagues. On s'en est offerte chacune une). La bouffe est délicieuse. Hier, Pascale s'est tappé des sardines grillées et moi la fameuse "pastisada" de Corfu, met typique d'ici composé de pâtes et de veau braisé ou à l'étouffé.  Miam miam miam !  En plus, on avait un serveur (la cinquantaine environ) fort agréable, aux petits soins, qui nous appelait ses "chéries", ses "sweaties", blablabla... Le charme grec, quoi !  Alors on a laissé un bon pourboire; c'est ce qu'il cherchait, après tout, avec ses courbettes et ses compliments. Mais il a bien mérité son pourboire, car il nous a mis de très bonne humeur.

Ce matin, un charmant garçon de l'agence Corfu Sunrise est venu nous porter notre voiture, une  Hyundai Prime Atos bleu pâle. Pascale a donc fait son baptême des routes grècques. En fait, c'est assez stressant, dans la mesure où il y a des sens uniques partout, surtout à Corfu town. Pour sortir de la ville, pas de problème... Mais pour y entrer, et surtout pour y retrouver notre merveilleux stationnement public à 3 Euros, celui près de l'hôtel, ce fut toute une histoire ! Disons qu'on a eu recours à plusieurs tentatives plus ou moins fructueuses avant de finalement tomber sur la bonne route ! Ouf ! On s'est mis dans des sens uniques en sens inverse au moins 1 fois, mais peut-être deux.
Disons que les Grecs conduisent couçi-couça (je suis polie). Exemple très significatif: On est sur le chemin du retour, sur une route simple (une voie dans un sens, une voie dans l'autre sens) . Un gros bus charter roule vers nous... sur notre voie... et le chauffeur regarde son voisin assez avec lui à l'avant au lieu de regarder la route !!! Pascale s'est tassé , mais c'est une preuve qu'il faut conduire pour soi-même avant tout, à Corfu.

Mise à part cela, ça s'est bien passé. On a trouvé facilement notre chemin vers la petite ville côtière de Paleokrastitska. On avait déjà décidé que c'est dans cette région, à l'ouest de l'île, qu'on voulait aller aujourd'hui. Pourquoi ? Pour la plage, pardis!
Oui, parce qu'à Paleokrastitska, il y a la plage, mais surtout de jolies petites plages (comme des criques) entre les montagnes. Non seulement c'est joli, mais c'est aussi à l'abri du vent ! On avait aussi prévu faire le tour des grottes en bateau. L'excursion dure 30 minutes, et c'est tout simple, mais la balade en bateau nous tentait depuis des semaines. En planifiant le voyage, on savait déjà qu'on voulait la faire. En fait, un petit bateau de pêche nous mène dans les grottes (grottos) et le tout, fait dans le respect des structures en place. C'est fort agréable.
Après, on a loué des chaises longues et un parasol, et on s'est carrément écrasées sur la plage jusqu'à 15h. On a pris tous les coups de soleil qu'on voulait prendre, on s'est baigné dans une eau claire, bleue au maximum, et dans laquelle les petits poissons barbottent jusqu'au bord de la plage, sans craindre personne. L'eau était fraîche et bien salée et ce fut un plaisir total !  Là, on est toutes les deux bien rouge, de vraies petites tomates sur deux pattes, mais on est satisfaites au max et bien reposées. On peut appeler notre journée d'aujourd'hui la journée lâcheté et paresse totale. Ni plus ni moins. Surtout qu'on l'a continuée dans les boutiques à magasiners bijoux, assiettes pour Pascale (elle voulait des assiettes comme celles que j'ai ramené de Bali; elle en a trouvé, et elle en est l'heureuse proprio)


Vue depuis la vieille forteresse


Vieille forteresse



Superbe vue sur la mer Ionnienne


mon futur joujou: Un beau vespa rose barbie. Sans blague, j'en veux un identique !


immeuble vénitien typique


corde à linge entre deux immeubles.

ruelle typique

Pascale et sa grosse broue...


Paleokratitska



Paleokrastitska


Encore Paleokrastitska (c'est magnifique)


Les petites criques bleues autour de Paleokrastitska


Les belles petites plages de Corfu


On voudrait vous mettre plus de photos, mais pas possible, le réseau étant très lent aujourd'hui.

On vous en remet plus plus tard.
Ciao ciao !












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