mardi 29 mars 2016

À la recherche de Leo DiCaprio... et je ne l'ai pas trouvé, le salaud!

Nous sommes à Ao Nang / Krabi depuis le 27 mars. C'est à dire, à la plage. Plage verte, par moments turquoise...Sable fin... Soleil d'été.
Comme ça fait un bail que je ne vous ai pas écrit, je dois vous mettre en contexte.

Le 26, nous avons pris le train très tôt d'Ayutthaya pour Bangkok. Nous sommes arrivés à la gare et on a découvert qu'en troisième classe, le billet coûtait un gros 15 bahts, donc 0,60$ par personne, pour une balade de 2 heures. À ce prix-là, pourquoi prendre le bus, qui revient à dix fois le prix pour un confort égal? Non mais tsé! On a partagé notre section avec deux Britishs backpackers, lui est zoologiste à la maîtrise et elle est en histoire de l'art à Oxford. On a papoté voyages, histoire, vie animalière, etc. Ce fut une balade en train fort agréable, qui nous a paru quelques minutes seulement.
Nous sommes rapidement allés "dumper" nos sacs au Baan Pra Nond, notre nid à Bangkok, et nous sommes partis au Weekend Market en Skytrain (moyen de locomotion très pratique pour éviter les embouteillages monstres tout en restant à l'air climatisé). Le weekend market, c'est un énorme marché de fins de semaine qui accueille 200 000 personnes par jour (70% de Thaïs et 30% de touristes). On peut donc y trouver certaines aubaines, car il ne s'agit pas seulement de trucs "made in China", contrairement à d'autres types de marchés. C'est sincèrement un véritable fouilli! 15000 échoppes où sont vendu aliments de toutes les sortes, vêtements, animaux (il y a entre autre une section énorme dédiée aux aquariums), bouquins en thaï, oeuvres d'art (on voit les artistes peindre, sculpter, confectionner des bijoux, etc. C'est franchement plaisant). On s'y perd en deux temps et trois mouvements mais pour l'expérience, ça en vaut la peine.  On a osé bouffer dans les stands de bouffe extérieurs, remplis de poulet cuisant sur des énormes barbecues au charbon de bois (maudit que c'est meilleur le barbèque sur charcoal... Dommage que ce soit si polluant le charbon 😠) , et on a bu des trucs non-identifiés  en fontaine,  les verres remplis de glaçons, j'avoue!!! COUPABLE! Côté salubrité, ça semblait décent, donc on a pris le risque (On c'est moi. Éric refuse tous les glaçons en bon voyageur à son affaire).  Puis, après avoir acheté quelques babioles, des boucles d'oreilles pour moi, quelques robes pour ma nièce, etc., on a filé vers l'hôtel pour profiter de la piscine, car il faisait une de ces chaleurs! Routinière pour tout Thaïlandais, oui, mais toujours aussi exceptionnelle pour bibi (moi).

Le lendemain, nous devions déjà nous éclipser pour une autre destination. Nous sommes partis vers 8h45 pour l'aéroport Don Mueang, le deuxième aéroport de Bangkok, pour prendre notre vol vers Krabi. Nous volions avec la compagnie à rabais Air Asia, renommée pour être une excellente compagnie. Très bonne compagnie soit dit en passant.  Comme nous retournons au Baan Pra Nond dans quelques jours, ils nous ont permis de laisser en consigne chez eux nos deux gros sacs à dos. Ô joie! On voyage donc très légers, avec des petits sacs qu'on n'a pas besoin de mettre en soute. En arrivant à l'aéroport, on découvre rapidement que notre vol a été annulé et qu'on a été replacé sur un vol à 13h30 au lieu de 11h40. Galère! Là, on était donc vraiment trop d'avance... surtout que j'ai cette manie d'arriver toujours trop tôt à l'aéroport. C'est comme une maladie incurable. J'aime la vie d'aéroport et y être tôt me sécurise. Mais là, avec le report, c'est moins plaisant.  Surtout qu'Éric n'a pas ma patience pour ces temps d'attente aux airs d'infini. Par contre, je vais vous dire une chose: l'aéroport Don Mueang de Bangkok est assurément le meilleur petit aéroport où passer le temps lorsqu'on en a à égrainer. Il y a tellement de restaurants! Il y a des haltes-bouffe partout, c'est incroyable! Complètement le contraire de l'aéroport de Reykjavik et même de Trudeau. On voit que l'aéroport est en agrandissement. Je l'ai bien aimé. Il y a un certain degré de confort à y attendre un certain temps.

Arrivés à Krabi town, on devait prendre une navette pour rejoindre Ao Nang, la région dans laquelle on prévoyait passer les quatre prochains jours. Notre hôtel n'est pas un bed and Breakfast car je tenais à avoir une piscine, et dans ce secteur, seuls les complexes hôteliers de type "resorts" en ont. Pour 70$ par nuit, on a dégoté une belle petite chambre au Ibis Style, avec piscine délicieusement agréable (je suis mal bronzée, vraiment mal bronzée ouf! et la piscine n'aide pas ma cause), petit déj de type buffet (bien garni), wifi gratuit, etc. On a une vue sur les falaises qui sont ma foi spectaculaires.

On fait donc la vie de vacanciers traditionnels depuis deux jours déjà. Je bois des Pink Ladies et des Daiquiris à la lime. Ao Nang est fort agréable, en général. Le climat est sec et chaud, il fait un soleil de plomb qui me fait détester le froid hivernal encore plus...On peut y avoir un massage thaï pour une bouchée de pain. La plage est belle et propre.
Le seul défaut d'Ao Nang, en fait, c'est la bouffe. C'est comme du thaï adapté pour les Occidentaux, et cuisiné par des Indiens, qui plus est. C'est décevant, et même assez mauvais pour qu'on dommence à rechecher les places à pizzas. Je n'aime pas du tout. Il y a bien deux ou trois cafés plus "fancy", mais c'est fort cher pour ce qu'on y mange. Bref, Ayutthaya me manque avec ses petites places économiques et typiquement locales. Mais Ao Nang pour quelques jours, c'est acceptable hahaha. Faut quand-même pas cracher sur mer et soleil.

Ce matin, nous avions une journée de bateau de prévue, pour visiter Kho Phi Phi et Bamboo Island, faire un peu de snorkelling mais surtout voir le site du film "La Plage", tourné il y a de cela plusieurs années à Maya Bay, et mettant en vedette Leo Di Caprio.
Je l'ai cherché Leo. Partout. Il y avait une foule de gens qui avaient forcément eu la même idée que moi, car la site était malheureusement bondé. C'est un défaut en Thaïlande: les sites touristiques et parcs nationaux n'ont pas de quotas. Les lieux sont donc toujours hyper bondés, c'est ça le capitalisme brut, après tout. Mais une réglementation plus stricte serait fort avantageuse à long terme, surtout pour les parcs nationaux comme par exemple le site de Maya Bay. Ce matin,  il fallait donc ouvrir les yeux plus grands, mieux regarder, saisir l'occasion. Mais non, Leo n'était à nulle part, le salaud. Il n'y avait que des gens mal bronzés comme moi, certains un peu trop serrés dans leur maillot, d'autres vraiment poilus, des orangs-outans en puissance. Il y avait justement un ogre sur mon bateau. Le mec devait mesurer au moins 6 pieds 7, et il était si gros qu'aucun gilet de sauvetage ne lui allait.

Éric va plutôt bien, malgré une journée de mal de mer assez intense. Disons que les activités sur l'eau, ce ne sont pas ses favorites, puisqu'il ne sait pas nager. Il m'accompagne pour me faire plaisir, mais ces journées sont plutôt difficiles pour lui. Aujourd'hui, il a senti pour la première fois le mal de mer. Pas jojo, ça. Moi, je l'ai tout le temps. Et j'ai aussi le mal de terre, comme on dit. Dès que je sors d'un bateau, le sol semble se dérober à mes pieds. Ça tourne pendant plusieurs heures. D'ailleurs, ça tourne en vous écrivant ces quelques lignes.

Je vais donc vous laisser sur quelques photos de nos dernières journées.
Demain, on retrouve nos amis les Chiliens Pedro et Daisy pour une dernière journée à la mer. Après, retour à Bangkok pour terminer ces vacances.

à plus les cocos.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire